Alissa au Niger, Marzia jeune afghane et Fatuma en Ethiopie : toutes trois agissent au quotidien pour le respect des droits des femmes et des opprimés. Engagées aux côtés de CARE, bénéficiaires de nos actions, nous saluons leur courage et leur conviction.  

« Je suis fière d’aider les femmes à se battre pour leur avenir, pour qu’elles puissent sortir de la pauvreté. »

Alissa vit au sud du Niger. Elle aide les femmes, qui vivent dans des zones isolées, à améliorer leur quotidien par la création d’associations d’épargne et de crédit (AVEC). En mettant leur épargne en commun, elles peuvent développer des activités génératrices de revenus ou investir dans l’éducation ou la santé de leur famille.

CARE aide les femmes au Niger
Alissa, avec l'aide de CARE, informe les femmes de leurs droits au Niger.

« J’aide plusieurs dizaines de femmes à devenir indépendantes.»

Alissa, formée par les équipes de CARE, soutient le développement des groupements via des séances techniques et juridiques. En parallèle, elle informe les femmes de leurs droits. Celles-ci sont alors plus à même de participer aux espaces de décision, au sein de leur famille ou de leur village. L’été dernier, Alissa soutenait 24 groupes ! 

« Je veux prendre la parole au nom de mon peuple, afin que le monde entier soit au courant de notre souffrance. »

Marzia a 15 ans. Cette jeune réfugiée afghane est devenue une ardente défenseure des droits des réfugiés et de son peuple, les Hazara.

« Mon peuple veut être libre mais nous avons toujours été enchaînés. Nous sommes opposés à la guerre et à l'oppression mais nos droits nous ont été enlevés. » 

Avec le soutien de CARE et du réseau Melissa, Marzia, aujourd’hui réfugiée en Grèce, interpelle la communauté internationale sur le sort des siens.

« Nous aimerions que la douleur enracinée dans nos cœurs soit écoutée, que les gouvernements des pays riches nous offrent un refuge. Dans ce monde si vaste, n'y a-t-il pas de place pour nous ? Ne pouvons-nous pas trouver un endroit où vivre ensemble loin de la guerre, des effusions de sang et des discriminations ? » 

« Pendant longtemps, les femmes n'avaient aucune option. Aujourd’hui, les filles vont à l’école, les femmes gagnent de l’argent. »

Fatuma vit en Ethiopie. Depuis près de trois ans, elle représente les femmes de sa communauté auprès des autorités locales et nationales. 

Auparavant, la plus grande partie de son temps était consacrée aux tâches domestiques. Fatuma partait à l’aube pour aller chercher de l’eau, parcourait de longues distances avec des seaux pesant jusqu'à 30 kilos, avant de retourner chez elle plus de six heures plus tard.

« Je faisais ça tous les jours depuis mon enfance. Les seules exceptions furent les jours où j’ai donné naissance à mes enfants. »

CARE aide les femmes en Éthiopie
Grâce à CARE, Fatuma représente les femmes de sa communauté auprès des autorités locales et nationales.

Quand CARE a mis en place un projet d’accès à l’eau dans sa ville, Fatuma a été libérée de ce fardeau quotidien. Avec plus de temps pour elle, elle a décidé de s’investir dans la défense des droits des femmes.

« Maintenant, les questions liées aux femmes sont prises en compte par les autorités. Nous discutons des droits des femmes et de leur participation à la vie politique. Je veux que les femmes participent aux élections, qu’elles soient élues. »

L'action de CARE

CARE porte une attention particulière à la condition des femmes. Leur émancipation et autonomisation sont des facteurs essentiels à la lutte contre la pauvreté.