Nos équipes d'urgence présentes dans la province de Cagayan, balayée il y a quelques heures par le typhon Mangkhut, évaluent actuellement l'ampleur des dommages. Nous avons commencé à distribuer du matériel pour que les populations puissent réparer les habitations.
News mise à jour à 18h, heure de Paris
Des habitations endommagées et des lignes électriques arrachées
« Il est encore trop tôt pour se faire une idée précise des dégâts. Mais on peut espérer qu’ils sont moins importants que lors du terrible typhon Haiyan, en 2013. Les habitants et les autorités étaient cette fois mieux préparés. Cependant, on voit beaucoup d’habitations faites en matériaux légers qui ont été détruites, de nombreuses toitures ont été arrachées. Sur les routes, un grand nombre de poteaux électriques sont tombés, des fils traînent à terre, c’est très dangereux. Il n’y a plus d’électricité, plus de communications. Les habitants sont encore calfeutrés chez eux. Ceux que l'on croisent cherchent de la nourriture et espèrent l’aide des autorités. Le gouvernement va apporter de l’aide, cependant il sait qu’il ne pourra pas répondre à tous les besoins », témoigne Jerome Lanit, responsable des secours d’urgence de notre bureau aux Philippines.
De nombreuses habitations ont été endommagées par le typhon Mangkhut. Même le centre d'évacuation d'une communauté côtière à Aparri a été touché, selon nos équipes d’urgence sur place. Aparri est une ville côtière de 65 000 habitants au nord de l’île. De nombreuses habitations ont été submergées et détruites par les vagues engendrées par le typhon. Les habitants s’étaient réfugiés sur les hauteurs et ils commencent tout juste à redescendre pour constater les dégâts.
« À première vue, je dirais que 90 % des récoltes sont détruites. Les agriculteurs pensaient que le prochain typhon arriverait plus tard, ou qu’il ne serait pas trop fort et il n’avait pas encore fait la récolte. C’est toujours un pari. Ici, nous avons plus de 20 typhons chaque année, de forces inégales. On ne peut que prier pour qu’ils épargnent les récoltes. Ce n’est pas le cas cette fois », explique Jerome, le responsable urgence de nos équipes locales.
Les besoins humanitaires
Nos équipes d’urgences commencent à distribuer du matériel pour réparer les maisons. Les populations ont aussi besoin de nourriture, d'eau et vêtements secs.
Contacts médias
Des porte-paroles sur place sont disponibles. Contactez Camille Nozieres CARE France, nozieres@carefrance.org ; 07 86 00 42 75
Ou Laury-Anne Bellessa, bellessa@carefrance.org, 06 24 61 85 37