L'ONG CARE met les filles et les femmes au cœur de ses programmes et renforce leur autonomie en favorisant leur accès aux ressources, à l'éducation et à la santé. CARE implique les hommes et les garçons dans ses actions afin de changer durablement les attitudes à l'égard des femmes lorsque leurs droits sont bafoués. Découvrez quelques exemples de nos actions à travers le monde.

L'ONG humanitaire CARE défend les droits des femmes.
Action contre les violences faites aux femmes. Ouganda © CARE

Dans les Balkans, l'égalité des genres a été intégrée dans les programmes scolaires. CARE a lancé la campagne Be a Man : des milliers d'adolescents se mobilisent pour changer les normes sociales sur la masculinité et traiter les femmes et les filles comme leurs égales.

« J'ai beaucoup appris sur moi-même. Je ne me bats plus. La violence n'est pas un signe de masculinité », témoigne Dominik, 17 ans (Croatie).

Au Bangladesh, CARE travaille sur la sécurité alimentaire via le projet Engaging Men qui sensibilise les hommes pour s'assurer que garçons et filles reçoivent la même alimentation. 200 « hommes modèles » sont mobilisés à travers 600 villages.

« Avant, je ne donnais qu'un quart de notre nourriture à ma femme et je gardais le reste. Maintenant je partage avec elle », témoigne Abu (Bangladesh).

En Sierra Leone, CARE travaille avec les leaders communautaires pour lutter contre l'excision des petites filles. Ce projet a permis de réduire de 50% le taux de prévalence des mutilations génitales.

Au Mali et au Niger, CARE a créé la Men Engage Initiative et changé l'attitude des hommes au sein de leur foyer :  ils sont plus impliqués dans les tâches domestiques et cessent le recours à la violence ; ils soutiennent activement l'éducation des filles et renoncent au mariage précoce ; ils accompagnent leurs femmes lors des consultations obstétricales et en couvrent les dépenses ; ils les soutiennent dans le partage de l'héritage des terres.

L'ONG humanitaire CARE défend les droits des femmes.
Patoma participe à la Men Engage Initiative. Pour lui, les femme sont un élément essentiel du développement. © CARE

Au Népal, CARE a mis en place des centres de réflexion impliquant les hommes pour discuter des approches non violentes en matière de relations intrafamiliales. Cela a permis de réduire de 30% les violences contre les femmes au sein des foyers.

« Au début, je pensais que le projet de CARE était contre les hommes, qu'ils allaient détruire nos foyers. Mais en écoutant ma femme, j'ai compris l'importance de l'autonomisation des femmes et la nécessité pour tous les hommes de les soutenir », explique Sonam.

Au Burundi, CARE a mené des séances de sensibilisation sur la perception des rôles et des relations hommes-femmes. CARE a aussi appuyé la création d'un mouvement de plus de 1 000 activistes masculins. Via du théâtre et des programmes radio, ils partagent leurs histoires personnelles de changement.

« Pour beaucoup d'hommes, devenir un membre de notre groupe représente une nouvelle façon de se percevoir en tant qu'homme. Ce succès provient en partie du fait que les valeurs prônées par le groupe, bien que très éloignées des modèles masculins traditionnels, correspondent à d'autres idéaux de la société burundaise », témoigne un membre du groupe (Burundi).

En savoir plus

A l'occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, l'ONG humanitaire CARE France appelle les hommes à se mobiliser pour les droits des femmes. Vincent Cassel et Léa Seydoux sont les ambassadeurs de cette campagne : « Donne du pouvoir aux femmes, si t'es un homme ».