Plus que jamais, l’aide humanitaire au Soudan est vitale
Depuis avril 2023, le Soudan est frappé par l’une des pires crises humanitaires au monde. Conflit armé, famine, exode massif : les civils, en particulier les femmes et les enfants, en paient le prix fort. Face à l’effondrement des services essentiels, l’ONG CARE agit sans relâche aux côtés des populations. Aujourd’hui plus que jamais, la solidarité internationale est indispensable.
L’impact de la guerre sur le territoire soudanais
Une crise humanitaire sans précédent
Rappel : Depuis avril 2023, la guerre civile sévit au Soudan. Elle oppose deux factions militaires rivales, (l’armée régulière et les Forces de soutien Rapides (RSF) ) dirigées par les deux hommes à l’origine du putsch de 2021. Résultat : le pays s’enfonce dans une spirale de violences, l’État s’est effondré, les services essentiels sont paralysés. Des millions de vies ont été bouleversées.
Un tiers de la population a dû fuir son foyer, faisant de cette guerre la pire crise de déplacement au monde selon l’ONU.
Dans le camp de déplacés de Zamzam, dans le Darfour-Nord, 400 000 personnes ont été contraintes de fuir à nouveau sous les balles (1).
Des familles entières dorment désormais sous les arbres, sans accès à l’eau, aux médicaments ni à la nourriture.
L'urgence au Soudan en chiffres
14 millions
millions de déplacés internes

24,6 millions
de personnes en insécurité alimentaire

70 %
des centres de santé fermé
Un silence international coupable
Parallèlement, en 2025, la réduction des financements internationaux pour la solidarité internationale, notamment ceux en provenance de l’Europe et des États-Unis, a entraîné l’effondrement de l’aide humanitaire d’urgence sur place.
Près de 80% des centres d’urgence alimentaire ont été contraint de fermer, entraînant l’arrêt de plus de 1 100 cuisines communautaires.
Près de deux millions de personnes doivent maintenant lutter seules pour survivre.
CARE tire la sonnette d’alarme : chaque jour sans aide tue.
« Aujourd’hui, la cuisine qui nous a donné de l’espoir est vide. Je crains que nous ne survivions pas beaucoup plus longtemps. »
Amna, réfugiée au Darfour-Est
Les familles comme celles d’Amna marchent des jours, sans eau ni nourriture, pour fuir les violences. Santé, abris, eau, nourriture : tout manque au Soud
Les plus vulnérables abandonné·es
Le camp de Zamzam, autrefois refuge, est aujourd’hui un champ de ruines. Amna, cette mère de six enfants réfugiée au Darfour-Est, témoigne :
« Les gens meurent lentement. Et nous avons l’impression que le monde nous a oubliés. »
Amna, réfugiée au Darfour-Est
Comme dans chaque situation d’urgence, les femmes et les filles se retrouvent en première ligne des violences. Avec plus de 288 % de violences sexuelles déclarées, les Soudanaises sont exposées au pire. En plus du danger liées aux violences, la perte des revenus, l’augmentation des responsabilités familiales (liées à l’enrôlement forcé ou la disparition des hommes), la perte d’accès aux soins de santé maternelle et infantiles rendent le quotidien meurtrier pour de nombreuses femmes et de nombreux enfants.
La faim gagne du terrain
- 638 000 personnes au bord de la famine (3)
- 1 100 cuisines communautaires fermées depuis 2024 (5)
- 2 millions de personnes privées de leur seul repas quotidien (5)
L’action de l’ONG humanitaire CARE au Soudan
Grâce à votre don, CARE agit au plus près des populations
Notre ONG de solidarité internationale CARE est présente au Soudan depuis 1979.
Nos équipes locales sont aujourd’hui mobilisées dans des conditions extrêmes pour apporter une aide humanitaire au Soudan dans les zones les plus touchées : Darfour-Est, Darfour-Sud, Kassala, Kordofan-Sud, Khartoum.
Nos missions :
- Distribution de kits d’urgence (hygiène, couvertures, ustensiles, semences agricoles) ;
- Gestion de cliniques mobiles pour les soins de santé primaires, la santé maternelle et le traitement de la malnutrition infantile ;
- Installation de réseaux d’eau potable et de latrines sécurisées, notamment pour les femmes.
À Nyala, dans le Darfour-Sud, plus de 260 000 personnes ont déjà été soignées.
« Mon enfant était malade. Je l’ai amené au dispensaire mobile de CARE, où il a reçu des médicaments gratuitement.»
Hawac, déplacée du camp de Zamzam
-
À Nyala, dans le Darfour-Sud, plus de 260 000 personnes ont déjà été soignées.
Mon enfant était malade. Je l’ai amené au dispensaire mobile de CARE, où il a reçu des médicaments gratuitement.
Hawac, déplacée du camp de Zamzam
Faites la différence !
Avec un don de 150 €, soit 37 € après réduction fiscale, vous offrez par exemple une aide alimentaire à 4 familles pendant 1 mois.
-
À Nyala, dans le Darfour-Sud, plus de 260 000 personnes ont déjà été soignées.
Mon enfant était malade. Je l’ai amené au dispensaire mobile de CARE, où il a reçu des médicaments gratuitement.
Hawac, déplacée du camp de Zamzam
Faites la différence !
Avec un don de 150 €, soit 37 € après réduction fiscale, vous offrez par exemple une aide alimentaire à 4 familles pendant 1 mois.
-
À Nyala, dans le Darfour-Sud, plus de 260 000 personnes ont déjà été soignées.
Mon enfant était malade. Je l’ai amené au dispensaire mobile de CARE, où il a reçu des médicaments gratuitement.
Hawac, déplacée du camp de Zamzam
Faites la différence !
Avec un don de 150 €, soit 37 € après réduction fiscale, vous offrez par exemple une aide alimentaire à 4 familles pendant 1 mois.
Des partenariats ancrés dans les territoires
CARE collabore avec les organisations locales et les communautés soudanaises pour garantir un accès rapide et adapté aux besoins. Dans un contexte où la majorité du personnel médical a fui, cette approche locale permet de maintenir un minimum de services.
« Nous avons besoin d’une mobilisation rapide pour rouvrir les cuisines communautaires, réapprovisionner les dispensaires et protéger les femmes et les enfants. »
Abdirahman Ali, directeur de CARE au Soudan
Apportez une aide vitale aux populations affectées par les crises humanitaires
Partout dans le monde, les catastrophes naturelles se multiplient et les conflits s’intensifient, brisant la vie de millions de personnes. Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée, étant les premières victimes des abus et des violences.
CARE est l’une des rares ONG de solidarité internationale à agir avant, pendant et après les urgences. Grâce à notre fonds dédié aux urgences, nous pouvons :
- Préparer les populations en amont afin de limiter les pertes humaines en cas de crise : mise en place de systèmes d’alerte et de plans d’évacuation…
- Mobiliser immédiatement nos équipes locales lorsqu’une urgence frappe, sans dépendre de la médiatisation ou des fonds institutionnels : distribution de nourriture, d’eau potable, d’abris, de médicaments…
- Rester sur place par la suite pour participer à l’effort de reconstruction et aider les familles à se relever et redémarrer leur vie : réhabilitation des écoles et des hôpitaux, accompagnement psychosocial, soutien à l’entreprenariat…
Soutenir notre fonds d’urgence, c’est sauver des vies chaque jour !