La cérémonie de clôture de la 3ème Conférence Mondiale des Nations Unies pour la Réduction des Risques de Catastrophes, initialement prévue ce matin à 10h, n'est toujours pas programmée. Après avoir débattu pendant 5 jours et jusqu'à maintenant, les représentants des Etats ne sont toujours pas parvenus à approuver le nouveau cadre d'action 2015-2030.

L'un des principaux points de blocage des négociations concernant le financement de la coopération internationale n'est toujours pas résolu. En effet, un consensus n'a pas encore été trouvé sur les différentes modalités et mécanismes de financements pour la mise en œuvre de politiques et stratégies nationales de prévention des risques de catastrophes.

Un autre point d'achoppement concerne la définition des indicateurs de suivi et des mécanismes de bonne gouvernance pour garantir l'application concrète des engagements d'ici 2030. Les propositions ne sont pas à la hauteur des recommandations faites lors des réunions préparatoires régionales de l'UNISDR et des attentes des ONG.

Le cyclone Pam, qui a frappé l'archipel du Vanuatu, a rappelé au monde entier l'importance d'agir pour une gestion des risques de catastrophes efficace et adaptée. Malgré cela, la longueur inattendue des négociations laisse présager que le cadre final sera moins ambitieux qu'attendu. Si tel est le cas, cela fragiliserait les trois processus de négociations en 2015 : le financement de l'aide internationale, les objectifs du développement durable, et le changement climatique.

L'ensemble des acteurs de la société civile présents à Sendai demande aux Etats un engagement plus fort pour des actions concrètes en faveur des pays et des populations les plus exposés aux risques de catastrophes.

Un communiqué signé par le Réseau des ONG françaises pour la Réduction des Risques de Catastrophes : Action contre la Faim, CARE France, Solidarités International, Croix Rouge Française et Handicap International

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