CARE accueille avec prudence la résolution approuvée à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies aujourd'hui. Nous demandons sa mise en œuvre immédiate et complète. Au cours des cinq dernières années de conflit, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté plusieurs résolutions appelant les mêmes mesures pour protéger et aider les civils, et ce avec peu de succès. 

Les Syriens ont déjà été trop souvent déçus par la communauté internationale. Ceux qui sont affectés par le conflit jugeront cette décision sur des actes et non uniquement sur les mots.

La communauté internationale doit reconnaître que la situation à Alep est l'un des pires scénarios que nous aurions pu craindre pour la population syrienne. La catastrophe humanitaire à Alep n’a duré que trop longtemps. L'incertitude des derniers jours ne fait qu’ajouter à la souffrance d'une population qui subit de lourds bombardements de plusieurs années et des mois de siège. Cette résolution est une petite lueur d'espoir dans un flot continu de mauvaises - et encore pires - nouvelles sur la Syrie.

CARE demande que toutes les parties au conflit fournissent aux observateurs de l'ONU un accès sûr, immédiat et sans entrave pour contrôler les évacuations en cours à Alep. Il faut également mettre un terme aux actions qui mènent à ces massacres et à ces évacuations forcées.

Il faut une cessation immédiate des hostilités et un accès humanitaire, non seulement à Alep, mais aussi dans toute la Syrie. Après près de six années de guerre, nous demandons la mise en œuvre de cette nouvelle résolution, mais plus encore une solution diplomatique pour mettre fin à ce conflit.

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