Avoir la boule au ventre à l’idée de se rendre sur son lieu de travail... C’est le quotidien de millions de femmes à travers le monde, victimes de violences et de harcèlement en milieu professionnel. Découvrez ce fléau en trois chiffres édifiants. Et mobilisons-nous ensemble pour y mettre fin : signez notre pétition !

L'association CARE France lutte contre les violences et le harcèlement au travail.
© CARE

En Égypte, 62% des hommes pensent qu’il est normal de demander ou d’attendre des contacts sexuels de ses collègues.

En Egypte comme ailleurs, les femmes subissent de nombreuses discriminations : harcèlement de rue, violences domestiques, abus ou propositions indécentes sur le lieu de travail. Ces violences ancrées et normalisées enferment les femmes dans une spirale de la peur et dans une solitude émotionnelle qu’elles ne peuvent briser. Lorsque leur salaire est indispensable pour faire vivre leur famille, la situation est encore plus dramatique. 

Sans règlementation efficace contre ces pratiques, beaucoup de femmes n’osent pas en parler et continuent de les subir au quotidien.  

Plus d’1 femme sur 3 en France a déjà été harcelée ou agressée sur son lieu de travail.

Si elles touchent particulièrement les pays dont les lois de protection des femmes sont les moins appliquées, aucune région du monde n’est épargnée. 

En France, les violences et le harcèlement au travail sont également un véritable fléau. Et lorsqu’elles ont le courage de dénoncer ces violences, dans près de la moitié des cas, la situation se règle en défaveur des victimes par une mobilité forcée voire un licenciement. Une situation inadmissible ! 

En Inde, 1 homme sur 3 considère qu’il est normal de siffler une collègue.

Vous trouvez ça normal ? Nous, non ! Tout comme la violence physique, le harcèlement verbal doit être condamné. Pourtant, ces humiliations et ces attitudes dégradantes sont souvent banalisées, y compris dans le monde professionnel. 

Lorsque les femmes les dénoncent, elles ne sont pas prises au sérieux, ne sont pas écoutées et bien souvent, aucune mesure n’est mise en place au sein de l’entreprise pour les protéger.  

Signez notre pétition : la France doit lutter contre les violences sexistes au travail !

La toute première convention internationale contre les violences sexistes au travail n'a aujourd'hui aucun impact : elle n'a toujours pas été mise en place dans la quasi-totalité des pays, un an après son vote. Ensemble, demandons au président de la République française de respecter ses engagements et de mettre en place ce texte essentiel au plus vite. 

Avec nous, mobilisez-vous aux côtés d'une trentaine d'associations féministes et d'organisations des droits des travailleuses. Nous avons besoin de vous pour rappeler l'importance de ce texte ! Sans ratification de cette convention, les violences faites aux femmes vont perdurer. Ce n'est pas normal. Il est urgent d’agir ! 

L'action de CARE contre les violences sexistes

  • Depuis trois ans, CARE se bat pour défendre cette convention, finalement adoptée au sein par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) le 21 juin 2019. 200 000 citoyens et citoyennes se sont mobilisés à travers le monde pour défendre notre campagne Au boulot #ViolenceZéro dans le monde via des pétitions remises aux gouvernements. Des grandes entreprises, telles que L’Oréal, Kering, Sodexo, BNP Paribas, Marks & Spencer ou Unilever ont également soutenu publiquement ce texte, à l’appel de CARE, pour faire pression sur les représentants d’employeurs.
  • Partout dans le monde, depuis des années, CARE défend les droits des femmes sur le terrain. Nous luttons contre les violences faites aux femmes aussi bien dans la sphère privée que professionnelle. Par exemple : en Amérique latine, nous soutenons des organisations de travailleuses domestiques pour la défense de leurs droits. En Asie, nous luttons contre les violences dans les usines. Nos programmes soutiennent l’autonomisation économique des femmes et le travail digne.