Ce lundi 23 septembre, les pays du monde entier se réunissent à l’ONU dans l’objectif de lutter concrètement contre le changement climatique. À l’heure actuelle, les États sont bien loin de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs populations et la planète, dénonce l’ONG CARE.
« Le changement climatique est une menace pour l’ensemble de l’humanité. C’est scientifiquement prouvé. Qu’attendent les gouvernements pour agir ? Le changement climatique affecte d’ores et déjà la vie de communautés entières et creuse les injustices sociales en France et dans le monde : répétition d’événements climatiques extrêmes, manque d’accès à l’eau, diminution de nos ressources agricoles et alimentaires, dangers pour la santé, menace pour les emplois, risque accru de conflits et migrations forcées… Quatre ans après l’Accord de Paris, nous sommes à un tournant historique. Il est plus que temps de lutter concrètement contre le changement climatique », explique Fanny Petitbon, experte climat chez CARE France.
À l’heure actuelle, les objectifs climatiques de la très grande majorité des pays, et en premier lieu les plus émetteurs, sont largement insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, seuil qui s’avère crucial si l’humanité veut pouvoir s’adapter. Or, on risque de dépasser ce seuil d’ici 20 ans. La fenêtre d’action est courte.
Le manque de volonté de la France pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre a été épinglé en juin par le Haut conseil pour le climat. C’est pourtant l’une des priorités affichées par le gouvernement. Ce sommet doit marquer la fin de l’inaction. En amont de la COP25 et de l’échéance de 2020, date à laquelle ils devront avoir rehaussé leurs objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, les États doivent agir dès à présent.
Contacts médias
Laury-Anne Bellessa, CARE France, bellessa@carefrance.org, +33 7 86 00 42 75
Notes aux rédactions :
- Voici les demandes du réseau humanitaire CARE.
- CARE France s’associe également aux ONG membres du Réseau Action Climat pour présenter nos attentes sur 4 chantiers précis, sur lesquels la France devra rendre des comptes lors du sommet.