Après le passage du cyclone Idai, la situation en Afrique australe est catastrophique. Le centre du Mozambique est littéralement sous les eaux. L'ONG CARE, sur place, lance un appel à dons pour soutenir ces actions d’aide en termes d’abris, d’eau et d’assainissement.
Cinq jours après le passage du cyclone, la situation devrait encore empirer puisque de fortes précipitations sont attendues. Le cyclone Idai a frappé de plein fouet le Mozambique, l’un des pays les plus pauvres au monde. Les vents violents et la montée des eaux ont tout emporté sur leur passage.
« 5 jours après le passage du cyclone, la situation est toujours aussi désastreuse. À Beira, deuxième ville du pays, les habitants sont toujours coupés du monde et sans électricité, les centres de santé, les écoles ont été détruites. Les besoins humanitaires sont immenses. Dans le centre du pays, environ 350 000 personnes restent encore bloquées par les eaux, sur des toits ou dans des arbres. La destruction des routes complique l’action des équipes de sauvetage et des humanitaires qui ne se fait qu’en bateaux pneumatiques ou hélicoptères », alerte Marc Nosbach, directeur de CARE au Mozambique
Au total, 1,5 million de personnes ont besoin d’une aide humanitaire au Mozambique, Malawi et Zimbabwe. Lors d’une catastrophe naturelle de cette ampleur où les gens ont tout perdu, répondre à ses besoins de base - manger, boire - est un défi pour les victimes. Les besoins humanitaires sont considérables : nourriture, eau potable, soins de santé, abris et installations sanitaires adéquates.
Nos équipes sur place sont mobilisées au Mozambique, Zimbabwe et Malawi. CARE va apporter une aide en fournissant de l'eau potable, des kits d'hygiène (seaux, savon, serviettes hygiéniques) et des kits d'abris (bâches, couvertures, lampes solaires). Il faudra ensuite soutenir les populations à reconstruire les habitations détruites et à retrouver des sources de revenus.