Les bombardements continus de civils à Gaza et les attaques contre des civils en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à l'intérieur d'Israël sont inacceptables. CARE appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et à respecter leur obligation de protéger les civils et les infrastructures civiles. 

©Ahmed Zakot/SOPA Images/LightRocket via Getty Images

Personne n'est en sécurité à Gaza

À ce jour, lundi 17 mai, au moins 220 Palestiniens ont été tués, dont 58 enfants et plus de 6 300 blessés; 10 Israéliens ont été tués, dont 2 enfants, et 300 blessés. À Gaza, les bombardements ont également entraîné d'importants déplacements de Palestiniens : plus de 38 000 personnes ont dû fuir leur maison pour trouver refuge dans des écoles gérées par les Nations Unies. Et il reste encore de nombreuses personnes toujours piégées sous les décombres. 

« Personne n'est en sécurité à Gaza. Les gens ont passé les 3 dernières nuits à dire adieu à leurs familles et à interpeller le reste du monde sur les réseaux sociaux pour que cessent les bombardements. Les habitants de Gaza n'ont aucun endroit sûr où se cacher et nulle part où fuir », alerte Wael Ibrahim, directeur de CARE en Palestine Cisjordanie et Gaza. 

CARE demande la réouverture par Israël des accès humanitaires à Gaza

« Les équipes de CARE sont mobilisées et prêtes à envoyer d'urgence des fournitures à l'hôpital Al Shifa. Mais pour le moment, tous les accès humanitaires sont bloqués : nous attendons l'ouverture du point de passage de Karem Abu Salem – afin de pouvoir sortir et entrer dans Gaza - pour permettre l'accès au personnel et au matériel humanitaire. Il y a urgence, les civils ne peuvent pas attendre plus longtemps que la violence et les bombardements cessent pour avoir accès à des soins vitaux », exhorte Wael Ibrahim. 

CARE apporte une aide en Palestine depuis 1948 pour lutter contre la pauvreté, les violences et les injustices. Plus que jamais, nous restons mobilisés !

Contact média :

Des porte-paroles arabophones et anglophones sont disponibles dans la région. Contactez Camille Nozières nozieres@carefrance.org, 07 86 00 42 75

Notes aux rédactions :

  • Cette escalade de violence se produit dans un contexte de crise multiple à Gaza : la pandémie de la Covid-19 cause actuellement plus de 1000 infections par jour. La bande de Gaza est une bande de territoire très étroite et possède l'une des densités de population les plus élevées au monde. De nombreuses personnes sont entassées dans les zones urbaines ou dans les camps de réfugiés surpeuplés, rendant la distanciation sociale et les mesures barrière très compliquées. Et une crise de l'électricité affecte la population mais aussi les hôpitaux. Beaucoup déclarent devoir utiliser des générateurs, qui ne sont pas toujours fiables, pour alimenter des équipements médicaux lors de coupures de courant.

  • Ce sont les civils qui paient le prix du conflit actuel et leur protection doit être une priorité pour toutes les parties responsables. Alors que les civils en Palestine et en Israël sont pris entre deux feux, les habitants de Gaza sont particulièrement vulnérables en raison du blocus. Au fil des ans, il y a eu une répartition inégale des victimes entre les deux parties. Le blocus terrestre et naval en cours de Gaza - illégal au regard du droit international - aggrave le désespoir des gens, la pauvreté et la dépendance à l’aide humanitaire.

  • L'ONG internationale CARE travaille en Palestine et en Israël depuis 1948 pour apporter une aide humanitaire et promouvoir les valeurs de justice sociale et d'égalité des sexes. CARE est aux côtés de toutes les personnes touchées par la violence, la discrimination et les conflits.