Apprendre, prendre confiance en soi, économiser, partager… Autant de bonnes résolutions que l’on prend en début d’année mais qu’il n’est pas toujours simple de tenir. Hazra, Charity, Hamneh, Falmata et Vichika ont réussi à les tenir et cela grâce à vous ! Découvrez comment, malgré les difficultés que présente leur quotidien, vous les avez aidées à atteindre leurs objectifs en 2017.
« Je veux devenir institutrice. C’est pourquoi, je ne veux pas manquer un seul jour d’école. Tous les jours, je marche 3 kilomètres sur une route escarpée pour réaliser mon rêve. »
Hazra a 13 ans. Elle vit au Pakistan, dans un petit village reculé dans la montagne. Sa famille étant très pauvre et l’école loin de chez elle, ses parents ne pouvaient plus l’envoyer en classe après la primaire.
Avec l’aide de CARE, Hazra a pu retourner à l’école
« J’ai terminé mon année de 6ème avec les félicitations. Cela représente beaucoup pour moi, c’est un premier pas vers mon rêve», explique-elle avec enthousiasme.
Ses parents, au début réticents, sont maintenant convaincus des bienfaits de l’éducation. Son père tente d’ailleurs de convaincre les autres familles de leur village d’envoyer leurs filles à l’école.
« Ils ont vu à quel point cela pouvait être utile au quotidien. Je peux enregistrer des numéros de téléphone ou lire des ordonnances médicales, par exemple ».
« Même si les gens me prennent de haut, je suis heureuse car je trouve mon travail très intéressant. Je peux subvenir à mes besoins et contribuer à rendre notre communauté plus propre et plus saine. »
Au début, travailler pour l'une des entreprises de ramassage des déchets soutenues par CARE n’a pas été facile pour Charity, 23 ans. En Zambie, c’est un métier mal perçu et considéré comme trop sale et trop difficile pour les femmes.
« Lorsque j’ai commencé à travailler, mes amis se moquaient de moi. »
Loin de se laisser décourager, Charity a persévéré et a contribué à changer les mentalités
Charity est aujourd’hui devenue responsable d’équipe et gagne plus que le salaire minimum du pays. Aujourd’hui, elle souhaite économiser pour reprendre ses études :
« Avec mon nouveau salaire, j’ai ouvert un compte bancaire et j’ai commencé à économiser pour la première fois de ma vie ! Mon patron me soutient, il m’a dit que je pouvais travailler le matin et étudier l’après-midi. »
« Mes premiers jours dans le camp d’Azraq furent très difficiles. Mais mes enfants m’ont rappelé que j’étais une couturière brillante en Syrie. J’ai voulu continuer mon activité. »
La guerre n’a pas épargné Amneh et sa famille. Son mari a été tué dans un bombardement et elle s’est retrouvée seule avec ses six enfants. Elle a décidé de quitter la Syrie où la situation devenait de plus en plus dangereuse.
Amneh est devenue un modèle de persévérance.
Lors de son arrivée au camp d’Azraq en Jordanie, Amneh a décidé de reprendre les choses en main.
« J’ai proposé à CARE d’organiser des cours de couture. Cela permet aux femmes d’être plus indépendantes au quotidien. »
Elle a travaillé aux côtés de nos équipes afin de pouvoir s’acheter une machine à coudre. Une fois sa passion retrouvée, plus rien ne pouvait l’arrêter. Tout le monde reconnaît aujourd'hui ses talents de couturière. Elle a même ouvert une galerie où elle expose des vêtements traditionnels.
Falmata, 45 ans, vit sur le site de déplacés de Koudouboul au Tchad, avec ses 5 enfants. Il y a deux ans, elle a fui son village suite à l'attaque d’un groupe armé. Chez eux, Falmata et son mari étaient éleveurs et avaient une vie confortable. En fuyant, ils ont tout abandonné. Et son mari, déjà âgé, est décédé durant le voyage.
Falmata est désormais seule avec ses cinq enfants. Outre l’aide fournie par CARE et d’autres organisations humanitaires, Falmata ramasse et revend des fagots de bois et du charbon.
Falmata a retrouvé le goût d’entreprendre.
Avec l'aide de CARE, Falmata a créé une association villageoise d’épargne et de crédit après avoir suivi l’une de nos formations.
« J’espère pouvoir bientôt faire un crédit auprès de mon groupe afin d’ouvrir une échoppe sur le marché. Je suis trop fatiguée pour continuer à ramasser et vendre des fagots. Mon échoppe me rapportera plus, j’y vendrai tous les condiments nécessaires à la cuisine, tels que le gombo, le sel, les épices. »
Falmata a également pu mettre de l’argent de côté afin d’envoyer ses deux dernières filles à l’école.
« Je sais maintenant quelles plantes cultiver en fonction des prévisions météorologiques : si nous attendons beaucoup de pluie, je planterais du manioc. Mais si ce n'est pas le cas, j'utiliserais d’autres semences qui poussent mieux en conditions sèches », témoigne Vichika.
Vichika, 27 ans, vit au Cambodge. Elle fait partie de l’ethnie des Tampoun. Les techniques agricoles de cette minorité ne leur permettaient pas de s’adapter aux impacts du changement climatique. Les récoltes de Vichika étaient de plus en plus maigres. Subvenir aux besoins de sa famille et nourrir ses deux enfants devenaient très compliqué.
Vichika fait face au changement climatique tout en préservant l'environnement.
Avec le soutien de CARE, elle a appris à s’adapter aux prévisions climatiques, tout en utilisant des techniques respectueuses de l’environnement. À la suite de sa formation, elle est devenue « champion farmer ». Vichika transmet le savoir qu'elle a acquis aux autres agriculteurs de sa communauté :
« Je suis heureuse de partager mes nouvelles connaissances. C’est important de s’entraider et de participer à améliorer le savoir de notre communauté », explique Vichika avec le sourire.
Merci de votre soutien !
Grâce à votre soutien, CARE a aidé plus de 63 millions de personnes en 2017.
Programmes d’éducation, de soutien économique, d’adaptation au changement climatique, CARE mène des actions dans plus de 93 pays dans le monde. Rien de cela ne serait possible sans l’aide de nos donateurs.
Merci à tous ! Toute l’équipe de CARE vous souhaite une très belle année 2018 !