Le premier sommet virtuel sur le climat se tient le 22 novembre. Cet évènement est un appel des pays les plus vulnérables au changement climatique, ceux qui risquent de disparaitre ou dont les populations subissent déjà de plein fouet les dérèglements climatiques. CARE, qui est partenaire de ce sommet, relaie leurs messages !

© CARE / Cyril Le Tourneur - Bangladesh

Les 48 pays les plus vulnérables au changement climatique

Nous sommes déjà tous et toutes affectés par le changement climatique. Les épisodes de canicule et les inondations de plus en plus répétés en sont la preuve. Mais certaines populations le sont plus que d’autres.

Depuis 3 ans, la faim dans le monde progresse à nouveau. La baisse des pluies et autres dérèglements climatiques compromettent la production agricole dans de nombreuses régions du monde. Cela augmente les risques de pénuries alimentaires.

Les conséquences sont d’ores et déjà concrètes pour les habitants des pays les plus vulnérables et vont encore s’aggraver si on ne fait rien. D’ici quelques années, un quart du territoire du Bangladesh devrait disparaitre à cause de la montée des mers.

Ce sommet est l’occasion pour les 48 pays les plus vulnérables au changement climatique de rappeler l’urgence de la situation pour leurs populations. 

Les États doivent réagir à l’urgence de la situation

Le Climate Vulnerable Forum rassemble les dirigeants d'une quarantaine de pays, dont la France. L’objectif est d’accélérer les efforts en matière d’atténuation, de financements et d’adaptation pour tenir l’objectif fixé par l’accord de Paris de rester sous 1,5°C de réchauffement.

Et c’est loin d’être gagné. En 2017, les émissions globales de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse, après 3 année de stabilisation. L’Union européenne faisait partie des principaux responsables, aux côtés des Etats-Unis, de l’Inde et de la Chine.

Le réchauffement climatique est un problème collectif, et une seule mesure ou l’engagement d’un seul pays ne suffira pas le résoudre.

« Il faut que tous les gouvernements s’engagent à respecter l'accord de Paris sur le climat pour leur propre pays mais aussi pour les communautés vulnérables du monde entier.’Make our planet great again’ était le souhait du Président Macron il y a un an. C’’est aussi le nôtre. Pour cela, il est maintenant urgent d’agir », explique Fanny Petitbon, responsable plaidoyer de CARE France.

Pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, les émissions totales de CO2 doivent diminuer de 45% entre 2010 et 2030 et il faut arriver d’ici à 2050 à ne pas produire plus de gaz que ce que les océans et forêts peuvent absorber naturellement. C’est le constat porté par les experts scientifiques du GIEC. Cela signifie qu’il faut stopper l’exploitation des énergies fossiles au plus vite, viser un objectif de 100% d’énergies renouvelables et repenser en profondeur nos modes de déplacement, de production et d’alimentation.

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  • La liste des pays les plus vulnérables : Afghanistan, Bangladesh, Barbades, Bhutan, Burkina Faso, Cambodge, Colombie, Comores, Costa Rica, République Démocratique du Congo, République Dominicaine, Ethiopie, Fidji, Gambie, Ghana, Grenade, Guatemala, Haïti, Honduras, Kenya, Kiribati, Liban, Madagascar, Malawi, Maldives, Iles Marshall, Mongolie, Maroc, Nepal, Niger, Palau, Palestine, Papouasie Nouvelle Guinée, Philippines, Rwanda, Sainte Lucie, Samoa, Sénégal, Soudan du Sud, Sri Lanka, Soudan, Tanzanie, Timor-Leste, Tunisie, Tuvalu, Vanuatu, Vietnam et Yémen.