Les femmes sont les premières victimes de violences physiques ou sexuelles. Ces violences brisent et murent dans le silence les victimes. Ensemble, hommes et femmes, nous pouvons lutter contre ce fléau ! Voici 5 points pour comprendre l’importance de se mobiliser le 23 novembre, lors de la marche contre les violences faites aux femmes à Paris.
1- Il y a urgence ! 1 femme sur 3 sera victime de violences au cours de sa vie
Dans le monde, 137 femmes par jour sont tuées par un proche, en moyenne. Un chiffre inacceptable. La France n’est pas épargnée : le nombre de féminicides ne cesse d’augmenter chaque année et atteint des records.
Les violences sexistes et sexuelles ne peuvent plus être ignorées. Elles sont omniprésentes dans l’espace public, dans les établissements scolaires, au travail… Les femmes ne sont à l’abri nulle part.
2- Les violences sont de toutes formes. Beaucoup d’entre elles sont sous-estimées ou peu connues
Les violences que subissent les femmes sont multiples et s’immiscent dans tous les aspects de leur vie.
- Les violences psychologiques.
- Les violences verbales
- Les violences sexuelles : viols, mutilations, prostitution forcée
- Les violences physiques.
- Les violences économiques : les femmes sont plus touchées par la précarité, la pauvreté et l’exploitation.
- Les violences politiques : pas d’accès à la citoyenneté, aux décisions, sous-représentation dans la vie publique et politique…
3- Les Etats ne font pas assez pour défendre les droits des femmes
En France, ces violences sont strictement interdites et punies par la loi. Pourtant, le nombre de victimes ne fait qu’augmenter. Le Grenelle contre les violences faites aux Femmes lancé par Marlène Schiappa est un début pour renforcer les mesures visant à protéger les femmes mais le budget alloué à la cause n’est pas suffisant.
Dans le monde, ¾ des pays ont érigé des lois sur la violence familiale ou disposent de lois relatives au harcèlement sexuel, selon l’ONU. Mais les lois sont loin d’être toujours appliquées, ou sous certaines conditions, et ne couvrent pas toujours des violences spécifiques. En effet, de nombreux pays n’ont pas de loi contre les violences sexuelles perpétrées sur une femme par son compagnon ou un membre de sa famille et s’il y en a une, la plupart du temps, elle ne protège pas les victimes si elles ne sont pas mariées.
4- L’égalité bénéficie à toutes les communautés
Les violences faites aux femmes sont de terribles violations des droits humains en matière de dignité et d’égalité. L’égalité du genre est donc un droit fondamental. Elle bénéficie également à l’ensemble de nos sociétés. En effet, en garantissant le respect des droits des femmes, leurs compétences et leurs capacités contribuent à un développement économique, social et politique durable.
5- Mobilisons-nous pour toutes les femmes dans le monde
Unissons-nous pour être porte-parole de toutes celles qui souffrent de violences.
Des millions d’adolescentes dans le monde ont subi des rapports sexuels forcés à un certain moment de leur vie. Des centaines de millions de femmes et de filles dans le monde ont été mariées avant l’âge de 18 ans et autant ont subi des mutilations génitales féminines.
Partout dans le monde, CARE défend les droits des femmes que ce soit dans la sphère privée ou publique. Nous luttons contre les violences faites aux femmes en faisant évoluer les normes sociales et les législations en faveur du respect des femmes. Pour cela, nous impliquons tous les acteurs (hommes, femmes, entreprises, institutions et Etats). Par exemple, CARE a contribué à faire adopter la toute première convention internationale contre le harcèlement au travail en juin 2019.
RDV le 23/11 pour marcher contre les violences !
CARE France, le collectif #NousToutes et 50 organisations ont répondu présents à la marche contre les féminicides, les violences sexistes et sexuelles de Paris le samedi 23 novembre.
Et vous ? Retrouvez l’événement Facebook de la marche.