19 ONG alertent sur les conséquences catastrophiques d'une prochaine escalade de violences à Hodeida. 

Une offensive militaire serait imminente. Le pire scénario des Nations unies envisage jusqu'à 250 000 morts et des centaines de milliers de personnes affectées. Les impacts seraient catastrophiques pour les populations civiles. 

Les Yéménites subissent déjà une forte restriction de l'approvisionnement en nourriture, carburant et médicaments dont les prix ont globalement augmenté d'un tiers. 17 millions de personnes sont déjà en insécurité alimentaire, dont certains proches de la famine. L'offensive sur Hodeida et l'interruption des activités portuaires provoqueraient une aggravation massive de cette crise humanitaire en causant davantage de morts, de destruction et réduiraient l'accès à des ressources vitales.

Pour éviter cette catastrophe et pour ne pas compromettre les efforts des Nations unies en faveur de l'organisation de nouvelles négociations de paix, nous appelons toutes les parties au conflit à ne pas mener de nouvelles activités militaires. Les ports d'Hodeida et de Saleef doivent rester ouverts car ils approvisionnent les deux tiers de la population yéménite. Les parties au conflit doivent également respecter leurs obligations de protection de civils au regard du droit international humanitaire. 

Signataires

Action contre la Faim ; ACTED ; Adra ; CARE International ; Danish Refugee Council ; Global Communities ; Handicap International ; International Medical Corps ; Intersos ; International Rescue Committee ; Islamic Relief ; Mercy Corps ; NRC ; Oxfam ; Relief International ; Save the Children ; Solidarités International ; War Child UK ; ZOA

Contacts médias :

Des porte-paroles sont disponibles pour des interviews. Contactez Camille Nozières, CARE France : nozieres@carefrance.org / 07 86 00 42 75