En 2023, 2 habitants sur 3 auront besoin d’aide humanitaire pour survivre en Afghanistan. Sa population subit les conséquences de plus de 40 ans de conflits, des catastrophes naturelles en nette augmentation ainsi que d’une économie en déclin. Dans ce contexte l’accès aux services de santé est très limité et le système sanitaire public est incapable de répondre aux besoins de l’ensemble de la population. L’ONG CARE intervient pour réhabiliter et équiper des infrastructures sanitaires et favoriser l’accès aux soins, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des femmes et des enfants.

Contexte

Un contexte de crise humanitaire

Alors que l’Afghanistan entame sa troisième année consécutive de sécheresse, le pays est en déclin économique. 20 millions d’Afghans souffrent de faim aiguë (1). 20 millions de personnes : c’est l’équivalent de presque un tiers de la population française.

L’accès restreint à la santé reproductive pour les femmes et infantile

Aujourd’hui, les femmes et les enfants ne peuvent plus se déplacer sans leur mari ou parent masculin. Il leur est donc beaucoup plus compliqué qu’auparavant d’accéder aux services de santé. Il est pourtant essentiel que les populations les plus vulnérables puissent avoir quotidiennement accès à des services de santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à un soutien psychosocial.  

Fiche projet

Début : avril 2023
Fin : février 2024

Bénéficiaires :

78 625 personnes dont 18 980 hommes, 43 590femmes, 7 752 garçons et 8 303 filles

Provinces de Balkh, Khost et Paktya, Afghanistan

Budget : 1 200 000€

Financé par :

Centre de crise et de soutien

Objectif

  • Améliorer l’accès des populations vulnérables aux services sanitaires, nutritionnels et psychosociaux par la création de centres de santé.

Activités

Dans le cadre du projet de création de services de santé primaire et vitale (Provision of life saving primary health care services through fixed health facilities in Balkh and Khost Provinces), l’association CARE agit à plusieurs niveaux : 

  • Améliorer l’accès à la santé : réhabiliter 5 établissements de santé dans les communautés vulnérables et reculées, pour favoriser l’accès des femmes et des enfants aux services de soins primaires vitaux. Des cliniques mobiles avaient été mises en place entre 2013 et 2023, il s’agit ici de les convertir en cliniques pérennes. 
  •  Améliorer l’accès à la santé sexuelle et reproductive : création de services de santé maternelle et de planification familiale pour les femmes en âge de procréer. 
  •  Favoriser la sécurité alimentaire des groupes vulnérables, dont les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 5 ans : mise en place de prestation de services de nutrition préventive et prise en charge de la malnutrition aiguë (y compris sévère et modérée) pour les enfants de moins de 5 ans et pour les personnes vivant avec le VIH. 
  •  Améliorer la santé mentale : garantir aux femmes vulnérables un meilleur accès aux services de soutien psychosocial et de promotion de la santé en développant ces services. 

 

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