CARE agit pour augmenter les revenus des petits producteurs et productrices et transformateurs et transformateurs et transformatrices agricoles et créer des emplois en milieu rural, dans un contexte économique fragilisé par la présence massive de réfugiés syriens. 

Contexte

L’agriculture, un secteur économique en difficulté au Liban

Le secteur agricole et de l’agro-industrie représente 7% du PIB du pays et 11.5% des emplois. Pourtant, les défis sont multiples : faible compétitivité des produits agricoles, sous-productivité, standards sanitaires pas toujours respectés, dépendance aux importations et fluctuations de prix. 

Fiche projet

Début : 01/09/2018

Fin : 31/08/2019

Bénéficiaires :

1085 bénéficiaires dont 400 femmes et jeunes libanais et syriens vulnérables

Zones rurales des gouvernorats du Mount Liban, Sud Liban et Nord Liban

Partenaires locaux :

ADR (Association for the Development of Rural Capacities) et FTL (Fair Traide Lebanon), la Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Tripoli et du Nord Liban.

Budget : 1 470 000 € €

Financé par : Programme alimentaire mondial (PAM)

L’opportunité d’en faire un vivier d’emplois

Le secteur est créateur d’emplois et peut absorber tout type de main d’œuvre : qualifiée ou non, hommes et femmes, citoyens libanais ou réfugiés. Son développement peut bénéficier aux populations les plus pauvres, avec 1.5 million de libanais vulnérables dans le pays, et 75% des réfugiés syriens vivant au Liban qui sont sous le seuil de pauvreté. 

Objectifs

Amélioration des compétences et opportunités professionnelles dans le secteur agricole, particulièrement pour les femmes et les jeunes vulnérables, les petits exploitants et exploitantes et transformateurs et transformatrices.

Le projet appuie six chaînes de valeur (huile d’olive, miel, pomme, blé, herbes aromatiques et produits laitiers). 

Activités

Pour les jeunes et les femmes vulnérables :

  • Les former au bien-être psychosocial, et les sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles.
  • Les former sur les secteurs agricoles dans des écoles professionnelles et les placer dans des PME/coopératives agricoles en apprentissage rémunéré durant trois mois. 

Pour les petits exploitants et exploitantes et transformateurs et transformatrices, membres des coopératives/PME :

  • Former et renforcer leurs capacités pour améliorer la qualité et la quantité des récoltes, en suivant les standards d’hygiène internationaux.
  • Développer les coopératives : coaching en développement commercial, don d’équipements.
  • Renforcer les liens entre acteurs du secteur privés et institutions agricoles locales et nationales : rencontres, organisation de foires etc.