Au Tchad, CARE soutient les femmes victimes de violences sexuelles, et encourage l’accès aux services de santé maternelle et reproductive. 

Contexte

Un accès à la santé maternelle et reproductive limité pour les femmes

Le Tchad a l’un des taux de mortalité maternelle et infantile les plus élevés au monde. Les croyances autour des moyens contraceptifs, les interdits religieux et culturels, le statut des femmes constituent des freins à l’accès aux services de santé de la reproduction. Les mariages et grossesses précoces augmentent les risques de décès maternels.

Fiche projet

Début : 01/03/2019

Fin : 31/10/2023

Bénéficiaires :

548 000 femmes et filles tchadiennes, 45 centres de santé et hôpitaux et 8000 leaders communautaires

Provincesdu Logone Oriental et du Mandoul

Partenaires locaux :

Bureaud’Appui Santé et Environnement (BASE) et groupe URD

Budget : 5 millions € €

Financé par : Agence française de développement (AFD)

Deux provinces particulièrement exposées au phénomène de mortalité infantile et maternelle

Dans les provinces du Mandoul et du Logone Oriental, les chiffres sont particulièrement inquiétants. Le nombre moyen d’enfants par femmes est supérieur à 7. Le taux de mortalité infantile est très élevé (0,7% dans le Mandoul, et 1,3% dans le Logone Oriental) et de nombreuses filles subissent des mutilations génitales.   

Objectif

Améliorer l’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par un meilleur accès aux services de santé maternelle et reproductive, et encourager l’accès à la planification familiale.  

Activités

Augmenter la demande des communautés à l’accès aux services de santé :

  • Sensibiliser les communautés et organiser des séances de discussions autour de la santé maternelle et reproductive et des violences contre les femmes.
  • Sensibiliser les élèves et les professeurs à la santé reproductive, au planning familial et à l’excision.
  • Renforcer les structures locales et communautaires et développer les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) pour soutenir l’accès des femmes aux soins de santé.

Améliorer les conditions d’accès aux soins et la prise en charge des victimes de violences : 

  • Soutenir les centres de santé : réhabilitation, construction de forages, dotations en médicaments, contraceptifs, et équipements.
  • Former les personnels de santé et rassembler les acteurs compétents dans la prise en charge des victimes (médicaux, policiers, éducatifs ou psychosociaux).
  • Supporter les services de santé mobiles pour atteindre les femmes issues de villages éloignés.

Études, recherches et évaluations : 

  • Analyser les freins au manque d’accès à la santé maternelle et reproductive des provinces ciblées
  • Conduire des évaluations du projet et capitaliser sur les bonnes pratiques.