Vanessa Nakate, visage de la lutte contre les conséquences du changement climatique
Vanessa Nakate est une militante environnementale d’Ouganda, pays d’Afrique de l’Est est en première ligne des conséquences du changement climatique : sécheresse, épuisement des récoltes, glissement de terrain et inondations entre autres.
Face à l’inaction des gouvernements, Vanessa Nakate a rejoint « Fridays for Future », un mouvement réunissant des étudiants du monde entier et créé « Rise Up ». Ces deux mouvements ont une seule vocation : faire entendre la voix des populations affectées par les conséquences du changement climatique. Vanessa Nakate dénonce l’injustice climatique: « les personnes qui n’ont pas provoqué cette crise, qui ne sont pas responsables de l’augmentation des émissions mondiales [de gaz à effet de serre ], ce sont elles qui sont en première ligne. Et ce sont ces personnes qui ne reçoivent pas de financement en faveur de l’action climatique pour l’atténuation du changement climatique, pour l’adaptation à celui-ci ou pour compenser les pertes et les dommages. »
Elle s’est illustrée ces dernières années comme figure emblématique de la lutte pour les pertes et dommages réclamant des aides financières internationales afin de permettre aux populations d’Afrique de faire face à ses impacts catastrophiques, qui a connu une victoire importante lors de la COP27 en 2022: « Il y a quelque chose dont j’entends rarement les responsables politiques parler: ce sont les pertes et dommages. Pour beaucoup d’entre nous, réduire nos émissions et éviter les impacts ne sera pas suffisant. On ne peut s’adapter à la disparition de cultures, on ne peut pas s’adapter à la disparition de traditions, on ne peut pas s’adapter à la disparition de son histoire, on ne peut pas s’adapter à la faim. On ne peut pas s’adapter à l’extinction ».
« Il y a quelque chose dont j’entends rarement les responsables politiques parler: ce sont les pertes et dommages. On ne peut pas s’adapter à l’extinction ».
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Greta Thunberg, une voix désormais célèbre du combat climatique
On ne présente plus Greta Thunberg, cette militante écologiste suédoise, qui s’est fait connaître du monde entier en protestant durant l’été 2018 devant le Parlement suédois, à l’âge de 15 ans, contre l’inaction face au changement climatique. Puis, en novembre 2018, elle lance la grève scolaire pour le climat. Le mouvement se propage dans le monde après son discours à la conférence de Katowice de 2018 sur les changements climatiques (COP24).
"Notre maison brûle. […] Je veux que chaque jour vous ayez peur comme moi. Et je veux que vous agissiez. Je veux que vous agissiez comme si vous étiez en crise. Je veux que vous agissiez comme si notre maison était en feu. Parce qu’elle l’est."
Greta Thunberg
Lors d’un sommet de l’ONU à New York en 2019, elle prend vivement à partie les dirigeants politiques pour leur inaction climatique. Faisant partie des précurseuses du mouvement des jeunes, Greta Thunberg continue encore aujourd’hui de faire entendre la voix des jeunes et des peuples durement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
Greta Thunberg est une figure de premier plan qui appelle depuis des années à l’établissement d’une justice climatique à la hauteur des enjeux actuels et futurs. Ses prises de paroles et ses déclarations fortes de sens ont fait le tour de la planète. Elle poursuit toujours son combat, comme récemment lors du dernier forum économique de Davos, en janvier 2023.
Christina Figueres, actrice majeure de l’accord de Paris
Christina Figueres vient du Costa Rica. Elle fait partie des fers de lance de la lutte contre les conséquences du changement climatique. En 2010, elle prend ses fonctions de secrétaire exécutive à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique. En 2015, elle est une actrice de premier plan dans la signature de l’accord de Paris, lors de la COP21. Grâce à ses compétences et son engagement, cet accord, quoique imparfait, demeure une avancée majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et un maillon essentiel permettant d’établir une justice climatique.
"Nous avons besoin de créer des opportunités égales pour tous."
Christina Figueres
Ces femmes que CARE accompagne pour faire face aux conséquences du changement climatique
En Afrique, en Inde, à Madagascar comme en Amérique Latine notamment, CARE aide les femmes à se battre contre les conséquences du changement climatique. Nous les aidons en leur donnant les moyens d’y faire face. Nous sommes fiers de les avoir accompagnées et fiers du résultat qu’elles obtiennent. Même si elles ne sont pas sur le devant de la scène, des millions de femmes se battent contre le réchauffement climatique qui les affectent directement.
Haoua optimise les cultures agricoles au Niger
Le Niger, comme tant d’autres pays d’Afrique, subit les conséquences du changement climatique. Les fortes chaleurs, les épisodes de sécheresse aussi intenses que répétés et le sol aride impactent grandement le rendement des cultures.
Mais Haoua, femme courageuse et pugnace, ne comptait pas en faire une fatalité. Avec l’aide de CARE, Haoua a mis en œuvre une technique d’agroécologie, permettant de récupérer et de conserver l’eau de pluie au bénéfice des plantations. Depuis, elle constate une forte hausse dans la productivité du sorgho et des haricots. « L’époque où nous partions au lit le ventre vide est enfin terminée. J’ai l’intention de construire une maison et de permettre à mes enfants d’avoir la meilleure éducation possible. »
Josiane protège le nord de Madagascar des conséquences du changement climatique grâce aux arbres
En suivant une formation de pépiniériste grâce à CARE, Josiane a décidé d’aller plus loin. Elle s’est lancée avec succès dans la plantation d’arbres dans le nord de Madagascar. Cette région côtière du nord de l’île essuie régulièrement des inondations et des vents violents, conséquences directes du changement climatique. Mais grâce au travail minutieux de reboisement réalisé par Josiane, les arbres plantés ont permis de diminuer les impacts / résister avec succès au/ du cyclone de 2017 en protégeant les habitations.
En Equateur, Maria a construit un système d'irrigation pour ses cultures
En proie à un cruel manque d’eau de pluie, Maria s’est retrouvée face à un dilemme : comment réussir à alimenter en eau ses cultures de maïs et donner à boire à ses animaux ? Avec l’aide de CARE et grâce à sa ténacité, Maria a bâti un réseau d’irrigation performant, qui alimente ses cultures, leur assure un rendement élevé et garantit des revenus suffisants pour sa famille. « Je suis si heureuse : je sais désormais que je pourrai transmettre cette solution à mes enfants ».
CARE salue et soutient le combat courageux mené par ces femmes contre les conséquences du changement climatique. Nous appelons les Etats à prendre leur part des responsabilités en intensifiant les aides financières à destination des pays et des populations les plus durement impactés par le changement climatique.
L'action de CARE contre le changement climatique
Les équipes de CARE agissent partout où le changement climatique bouleverse des millions de vies et aggrave les inégalités et l’extrême pauvreté dans le monde :
- nous apportons une aide vitale d’urgence aux plus vulnérables touchées par des catastrophes naturelles (nourriture, eau, abris, kits d’hygiène…)
- et renforçons leurs capacités à s’adapter aux impacts climatiques sur le long terme, grâce à des techniques agricoles résilientes par exemple.
- Nous portons la voix des populations que nous soutenons au sein des conférences internationales sur le climat afin que les gouvernements agissent contre le changement climatique.
Nous portons une attention particulière aux femmes et aux filles, qui en subissent les répercussions les plus importantes.
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