Un traumatisme toujours présent

"Immédiatement après l’explosion, j’ai vu des gens faire preuve de solidarité et venir en aide aux victimes."

Hovig Atamian, chargé de programme chez CARE Liban

L’explosion a tué au moins 220 personnes, en a blessé 7000, dont 150 qui sont désormais handicapés physiquement (1). Le bilan humain compte également environ 300 000 personnes déplacées, car leurs habitations ont été détruites par l’explosion. Des millions de personnes vivent aujourd’hui encore avec le souvenir traumatisant de ce qui leur est arrivé.  

Au-delà de l’explosion en elle-même, le contexte libanais – que ce soit celui de l’époque ou d’aujourd’hui – est loin d’être favorable. En 2020, nous sommes en pleine pandémie et le Liban connait la plus grande crise financière de son histoire. Aujourd’hui encore, la majorité de sa population peine à joindre les deux bouts, avec un taux d’inflation de 264% (2). 

La ville et sa population se reconstruisent peu à peu

L’ONG CARE se mobilise aux côtés de la population. Nous avons apporté une aide d’urgence : Hovig Atamian explique que dans les deux semaines suivant l’explosion, « nous avons pu aider un total de 1 053 ménages, soit 4 088 personnes, qui ont reçu des colis alimentaires par l’intermédiaire de nos partenaires locaux. Dans les semaines qui ont suivi, nous avons commencé des projets de rénovation et de réhabilitation d’abris ». 

3 ans après l'explosion de Beyrouth, l'ONG CARE apporte encore un soutien à la population au Liban.
Avant la réhabilitation des bâtiments © CARE
Après la réhabilitation des bâtiments © CARE

Le Liban se reconstruit, mais fait toujours face à une crise économique et sa population peine à survivre. Pour relever les défis auxquelles il est confronté, le Liban a besoin de la solidarité de la communauté internationale.  

(1) Human Rights Watch, 2023 (2) DW, 2023  

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