Un mois après le passage du cyclone Idai, la situation sanitaire continue de se dégrader au Mozambique. Sans protections périodiques ou moyens de se laver, les femmes et les filles sont particulièrement exposées aux maladies, notamment lorsqu’elles ont leurs règles. CARE intervient pour leur permettre d'avoir une hygiène menstruelle adaptée.
Les femmes « lavent leurs protections menstruelles dans des eaux sales ».
Alors que le bilan des victimes du cyclone Idai s’alourdit, des millions de personnes vivent encore dans des abris de fortune, après avoir tout perdu.
Dans ces conditions, avoir ses règles est une épreuve pour les femmes et les filles. Beaucoup n’ont pas accès à des protections périodiques et utilisent de l’eau stagnante des inondations pour se laver. Les risques pour leur santé sont importants.
« Les jeunes filles lavent leurs protections menstruelles dans l’eau souillée par les inondations. Elles ne peuvent faire sécher leur linge et sont donc obligées de mettre des vêtements moites, ce qui augmente les risques d'infections », explique Marc Nosbach, directeur de CARE au Mozambique.
CARE distribue des kits d’hygiène menstruelle pour limiter les risques
Au Mozambique, CARE distribue des kits d’hygiène comprenant notamment du savon, des serviettes hygiéniques et des seaux d’eau.
« Nous faisons tout notre possible pour permettre aux femmes et aux filles de vivre leurs règles dignement et sans risque, mais les besoins ici sont immenses », alerte Marc Nosbach.
Dans le monde, plus de 500 millions de femmes n’ont pas accès à des protections périodiques. Nous continuerons nos efforts pour que les règles ne mettent plus en danger la vie des femmes, et ce partout dans le monde.