Au Niger, comme de nombreux enfants, Balki souffrait de malnutrition aigüe. Grâce à sa détermination et avec le soutien de CARE, elle a pu être sauvée. Découvrez comment vous avez transformé sa vie et celle de sa mère, Ashta.

© Josh Estey/CARE

La malnutrition, fléau pour la santé des plus petits au Niger

Lorsque nos équipes ont rencontré Balki, il y a un an dans un village de la région de Maradi au Niger, son état de santé était critique. Atteinte de malnutrition, cette petite fille âgée de deux ans avait des difficultés à marcher. Sa mère, Ashta, devait la porter à chaque instant.

Très inquiète, elle a tout tenté pour sauver sa fille.

« Balki était vraiment malade. Je l'ai emmenée à l'hôpital, je pensais que j'allais la perdre. J'étais tellement certaine qu'elle allait mourir … j'avais perdu tout espoir. Je priais pour son rétablissement. »

Au Niger, le phénomène de la malnutrition affecte les enfants, et met en péril leur santé et leur avenir.

Pénuries de nourriture, pauvreté, accès limité aux soins médicaux adéquats… dans la région de Maradi, où vivent Ashaka et Balki, environ 15% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë. Les enfants âgés de 6 à 23 mois sont les plus touchés. En raison des normes sociales et culturelles, les mères sont souvent responsables de la santé des enfants. Or, elles ont peu de droits sur les finances de la famille, et sont souvent dépendantes de leur mari pour les dépenses, y compris de santé.

Balki et sa maman Ashta, en décembre 2019 © CARE

« La santé de ma fille s’est améliorée. Je sais que les recettes que j’ai apprises l’ont guérie. »

Parce que les 1000 premiers jours de la vie d’un enfant sont cruciaux pour sa santé, CARE a mis en place des programmes pour lutter contre la malnutrition aigüe au Niger. Sur place, nos équipes vont à la rencontre des familles touchées, leur fournissent des aliments hautement nutritifs ainsi que des conseils et recettes pour leur permettre d’assurer les besoins nécessaires au bien-être de leurs enfants. L’intégration du sel et de l’huile d’arachide est notamment conseillée.

Ashta a pu intégrer la formation, et nous livre aujourd’hui son témoignage :

« La santé de ma fille s’est améliorée. Je sais que les recettes que j’ai apprises l’ont guérie. Son poids est maintenant normal. Elle ne marche toujours pas mais elle peut se tenir debout sur ses deux pieds. Le chemin vers le rétablissement était long mais je suis sais que tout cela sera bientôt derrière nous. »

Nous formons des « mères mentors », qui partagent ensuite leurs connaissances aux familles de leurs communautés, pour permettre des changements durables et accompagnons les familles afin d’améliorer leurs revenus.

« Grâce à ce programme, je ne laisserais plus jamais aucun de mes enfants souffrir de malnutrition.»

Le souhait d’Ashta désormais ? Offrir un avenir à sa fille.

« Mon souhait est qu'elle puisse marcher comme tout le monde. Je veux que Balki puisse aller à l'école, terminer ses études et j'espère qu'elle aidera les autres aussi. »