Le 24 octobre dernier, un concert exceptionnel a été organisé à Bucarest à l’occasion des 20 ans de notre partenaire SERA qui œuvre pour améliorer le sort des enfants en Roumanie.
Pour SERA Romania, partenaire privilégié de CARE France en Roumanie, ONG fondée en mars 1996, chaque enfant a le droit de grandir dans une famille ou un environnement aussi proche que possible du concept de famille, quel que soit son âge ou son état de santé. L’organisation s’est donc donné pour objectif principal de développer des activités en faveur de tous les enfants qui en ont besoin : orphelin-es, enfants abandonnés, négligés ou en difficulté, ainsi que leurs familles.
20 ans d’intervention en faveur des enfants roumains
En vingt ans, plus de 85 000 enfants ont vu leur vie changer grâce à l’action des équipes de SERA. En effet, plus de 80 institutions dans lesquelles les enfants vivaient dans des conditions inadmissibles ont été fermées, ce qui représente environ 20% des anciens orphelinats roumains. SERA a assuré la construction de 75 maisons de type familial, de 60 centres de soins modernes pour les enfants en situation de handicap.
Les équipes de SERA, par leur travail dans la durée, ont permis à 600 enfants de retourner vivre dans leur famille biologique. Par ailleurs, elles mènent une action primordiale de prévention en matière de santé sexuelle et reproductive, afin notamment d’éviter les grossesses non désirées et les abandons d’enfants.
La reconnaissance d’une action au bénéfice de toute la Roumanie
Le 24 octobre dernier, un concert exceptionnel a été organisé par Michèle Ramniceanu, membre du conseil d’administration de CARE France, en faveur de SERA. Plus de 500 personnes y ont assisté dans le cadre prestigieux de l’Atheneum, à Bucarest.
La présence de plusieurs ambassadrices et ambassadeurs, de représentant-es de la présidence et du gouvernement ainsi que du secteur privé atteste du rôle primordial de SERA en faveur de la jeunesse roumaine.
Les invité-es ont pu écouter des artistes de dimension internationale, tels que le pianiste Alan Gampel, et les plus grands interprètes roumains qui ont joué Bartok, Gershwin, Brahms ou Chopin.
Le travail de SERA doit se poursuivre
« Nous voulons qu’aucun enfant ne soit laissé de côté. Chaque enfant a le droit à une enfance heureuse et doit pouvoir développer ses capacités. Ainsi, nos programmes doivent continuer », déclarait Bogdan Simion, directeur de SERA.
Même si le nombre d’enfants vivant en institution est passé de 100 000 en 1997 à 20 000 en 2015, ce chiffre reste trop élevé. SERA a encore du travail : le soutien des institutions publiques mais également des donateurs privés reste indispensable.