Jeanne Olivia, 30 ans, vit dans un quartier insalubre à Madagascar. Elle est agente d’entretien dans un groupement de quartier soutenu par CARE. Découvrez son quotidien sur notre compte Instagram : @care_france.

« Tant que j’ai mes deux mains, je continuerai de travailler pour mes enfants. »

Jeanne Olivia a 30 ans, elle élève seule ses 4 enfants. Cette famille habite dans une maison d’une seule pièce construite en bois, dans l’un des quartiers les plus insalubres d’Antananarivo à Madagascar.

« Tout ce que je fais, c’est pour mes enfants. De mon réveil le matin jusqu’au soir, je ne m’arrête jamais. Tant que j’ai mes deux mains, je continuerai de travailler pour eux. »

Cette mère célibataire est agente d’entretien des rues, dans le cadre d’un groupement de quartier soutenu par CARE. Avec son salaire, elle est fière de pouvoir nourrir et envoyer ses enfants à l’école.

Les femmes, membres des structures d’assainissement soutenues par CARE, luttent pour rendre leur quartier plus propre et améliorer les conditions d’hygiène des habitants. La revalorisation des déchets leur permet aussi d’augmenter leurs revenus. 

« En nettoyant les rues, j’aide la communauté à maintenir notre quartier propre. Et mon travail fait vivre ma famille. CARE nous a aussi appris à avoir plus de revenus à partir de la transformation des déchets en compost. Maintenant, je peux partager ces connaissances avec les autres membres du quartier. »

CARE améliore les conditions de vie des populations des quartiers défavorisés

Madagascar est l’un des pays les plus pauvres au monde. A Antananarivo, la capitale, 250 000 habitants n’ont pas accès au réseau collectif d'assainissement et au service de gestion des ordures ménagères. Les femmes des quartiers les plus vulnérables vivent dans des conditions très précaires et insalubres. Leurs enfants sont exposés à de nombreuses maladies hydriques.

CARE soutient des structures de quartier qui assurent la gestion des déchets liquides (construction des latrines familiales, gestion d’un site de traitement de boues de vidange) et des ordures solides (collecte, transport et revalorisation des ordures).

Les femmes de ces quartiers pauvres participent aux processus de décision pour améliorer la vie de leur communauté. Afin d'accroître leurs revenus, elles sont également formées à la revalorisation des ordures ménagères : tirelires fabriquées à partir de boites de conserve, tapisserie à partir de tissus récupérés.

Rendez-vous sur Instagram du 6 au 12 novembre

Abonnez-vous à notre compte Instagram @care_france et découvrez le quotidien de sept femmes qui luttent contre la pauvreté dans les pays de développement. 

« Ce sont des femmes qui nous ressemblent de beaucoup de points de vue : leur bonne humeur, les petits moments du quotidien, comme les repas, les moments tendres avec leurs enfants, mais qui vivent dans une toute autre réalité, dans des conditions extrêmement précaires », explique Valérie Accary, directrice de l'agence BBDO Paris qui soutient CARE dans le cadre d'un mécénat de compétences.

« Les femmes sont les premières victimes de la pauvreté et des inégalités dans le monde. Avec cette campagne sur Instagram, nous voulions saluer toutes celles qui font preuve d’un courage incroyable pour améliorer leur vie et celle de leur famille. Elles donnent tout leur sens aux actions de CARE », explique Philippe Lévêque, directeur de CARE France.

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