" Ma fille hurle encore dans ses rêves "

17,6 millions de personnes ont encore besoin d'une aide humanitaire en Ukraine

Les bombardements incessants, les violences et la faim ont été le quotidien de Natalia et sa fille Daria, 3 ans, durant de longues semaines. Comme une grande majorité de la population ukrainienne, elles ont vu leur vie basculer en quelques heures. Dans la petite ville de Chornobaivka, où le conflit a fait rage, la peur était présente à chaque minute. Une situation terrible pour Natalia, qui a tout fait pour protéger sa fille de la violence.

« Lorsqu’on entendait le sifflement des balles, on habillait chaudement notre fille endormie et on l’emmenait au sous-sol pour la protéger. Il y faisait très froid. On essayait toujours de ne pas la réveiller pour ne pas l’effrayer davantage. »

Aujourd’hui réfugiée dans la ville d’Odessa, Natalia et sa famille tentent de reprendre le cours de leur vie. Mais le traumatisme reste très fort pour la petite Daria, qui se réveille la nuit en larmes et ne parle pas encore malgré son âge. « Les médecins pensent que c’est à cause du stress », témoigne Natalia.

L’histoire de Natalia et Daria est malheureusement celle de trop nombreuses familles. À ce jour, ce sont plus de 8 millions de personnes qui ont fui le pays, et 5,4 millions qui ont quitté leur région en Ukraine et tentent de survivre à l’intérieur du pays.

« Les enfants doivent rire, et non pleurer [de terreur] », Natalia, a fui le conflit avec sa fille Daria de 3 ans. 

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Natalia et Daria © CARE
En Ukraine, les bombardements frappent les infrastructures civiles
Bombardements en Ukraine © Ukrainian State Border Guard Service

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Près d'un million de personnes soutenues grâce à votre aide

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Grâce à votre incroyable solidarité, nos équipes locales partenaires ont pu se mobiliser pour aider des familles comme celle de Natalia. Au total, ce sont près d’un million de vies que vous avez changées grâce à vos dons !

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  • En nous permettant d’apporter une aide humanitaire d’urgence aux populations piégées en Ukraine lors des premiers mois du conflit. Nos équipes ont pu fournir par exemple nourriture, kits d’hygiène, eau, ou encore matériel médical.
  • Mais aussi en soutenant les millions de réfugiés qui ont fui vers les pays voisins, en Pologne et en Roumanie notamment : accueil des réfugiés dans des tentes chauffées, installation de toilettes, distribution de nourriture….

Aujourd’hui, la priorité est également d’apporter un soutien aux populations traumatisées. 1 tiers des Ukrainiens aurait aujourd’hui besoin d’une aide psychologique. Pour surmonter le choc du conflit, nos équipes proposent des séances de psychologie aux familles. 

Pour Natalia, l’espoir est là : « On voit des améliorations. Je rêve d’entendre à nouveau parler ma fille. Je rêve qu’un jour elle puisse rire à nouveau et dormir toute la nuit, sans être réveillée par la peur. »

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Daria, 3 ans © CARE
En Ukraine, les bombardements frappent les maisons
Bombardements en Ukraine © Ukrainian State Border Guard Service

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