Au Togo, CARE, en partenariat avec le joueur de tennis international Félix Auger-Aliassime et BNP Paribas mène des projets d’accès à l’éducation des garçons et des filles pour leur permettre d’avoir des perspectives d’avenir.

Contexte

Au Togo, les enfants font face à de nombreux défis : déscolarisation, risques de violences, d’exploitation, qui brisent leurs perspectives d’avenir et les privent de leur innocence. Plus de la moitié des enfants du pays vivent en situation de pauvreté, et 44% n’ont pas accès à des services de base comme l’éducation, la santé, l’eau ou la nutrition.

Fiche projet

Début : 01/01/2020

Fin : 31/12/2022

Bénéficiaires :

2 740personnes notamment 500 enfants dont 300 filles et 1800 femmes.

10villages dans les cantons de Kémérida et Pagouda, région de la Kara, Togo

Partenaires locaux :

ONG LaColombe

Budget : 529731 € €

Financé par : co-financépar le joueur de tennis international Félix Auger-Aliassime, BNP Paribas etCARE France.

Un phénomène d’abandon scolaire préoccupant

Dans le pays, 35% des enfants ont déclaré avoir abandonné l’école parce qu’ils ont été obligés de travailler, ou parce qu’ils ont été victimes de trafic, d’exploitation économique ou sexuelle et d’autres formes de violation de leurs droits. La région rurale de la Kara située au nord du pays est l’une des plus touchées. La précarité des familles et le mauvais état des infrastructures scolaires entretiennent cette spirale de la déscolarisation.

Les filles, particulièrement vulnérables aux discriminations et aux violences

En 2018, plus de 66 400 enfants n’étaient pas scolarisés au Togo, dont 73% sont des filles. Les normes et pratiques sexistes les rendent particulièrement vulnérables aux mariages ou aux grossesses précoces qui poussent chaque année des milliers de filles à l’abandon scolaire. 

Objectif

Améliorer l’accès à l’éducation et les conditions d’apprentissage des enfants dans la région de la Kara au Togo.

Activités

  • Améliorer les conditions d’apprentissage : travaux de réhabilitation dans 10 écoles (mobilier, peinture, reconstruction de latrines, etc), dotation de matériel et de kits scolaires, aide aux devoirs.
  • Encourager les activités extrascolaires et sensibiliser les enfants à leurs droits : création de clubs et de programmes d’accès au sport qui sont aussi l’occasion de sensibiliser les enfants (éducation civique et sexuelle, etc.).
  • Soutenir les familles les plus précaires : appui aux Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC) pour encourager les familles à créer ou développer leurs entreprises et leur permettre de financer les frais scolaires de leurs enfants.
  • Accompagner les enfants victimes de violences ou marginalisés : assistance (sanitaire, médicale, alimentaire, psychologique, juridique) à 150 enfants, financement des formations professionnelles de jeunes déscolarisés, formation des autorités locales aux lois en matière de droits de l’enfant.
  • Sensibiliser aux droits de l’enfant : formation de 80 ambassadeurs à la protection des droits de l'enfant, organisation de séances de sensibilisation auprès d’acteurs clés (parents, tuteurs, membres des AVEC, leaders), diffusion de campagnes radiophoniques, plaidoyer auprès des autorités.
  • Encourager les autorités locales à investir dans l’éducation, la santé et l’énergie.

Un projet initié grâce à un partenariat innovant

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre CARE, le joueur de tennis le joueur de tennis international Félix Auger-Aliassime et BNP Paribas. Pour chaque point gagné tout au long de la saison de tennis, Félix donne 5$ afin de financer le projet « EduChange » et BNP Paribas abonde de 15$.

Pour plus d’informations sur le programme « FAA Points for Change », consultez cette page. 

La lutte contre la pandémie du COVID-19

Dans le cadre de la réponse à la pandémie de Covid-19, le projet « EduChange » met également en place des activités de prévention auprès des populations.

  • Prévenir l’épidémie : acquisition d’équipements (type dispositifs de lavage des mains), distribution de kits de protection pour les communautés, et mise en place d’une surveillance épidémiologique communautaire (formation de leaders locaux aux gestes barrières, aux symptômes du virus afin qu’ils puissent référer des cas suspects aux autorités compétentes).
  • Sensibiliser les populations : élaboration de matériel de sensibilisation, animation d’émissions radio pour informer les communautés.