Contexte

La crise au Venezuela et ses impacts humanitaires en Colombie

La crise au Venezuela : une crise oubliée

En 2022, près de 6,8 millions de personnes (1) avaient fui le Venezuela et la superposition de crises (économique, politique, sociale, sanitaire) dont le pays est victime. La grande majorité de ces personnes ont besoin d’une aide humanitaire alors que cet exode est appelé à durer, car la probabilité d’une sortie de crise au Venezuela est faible.

Les femmes exposées aux abus et exploitations

La population qui quitte aujourd’hui le Venezuela est de plus en plus vulnérable : adolescents, femmes avec de jeunes enfants. Ces personnes marchent seules au bord de la route, sur des milliers de kilomètres, sans aucun bien et protection. Elles sont soumises aux violences, notamment sexuelles et au risque d’être victimes des réseaux de trafic d’êtres humains.

Fiche projet

Début : août 2022
Fin : juillet 2023

Bénéficiaires :

27 470 bénéficiaires (dont 19 247 femmes et 8 223 hommes)

Régions de Narino et Nord de Santander en Colombie, frontalières avec l'Équateur et le Venezuela

Budget : 1 862 350 €

Financé par :

ECHO de la Commission européenne ; ministère allemand des Affaires étrangères

100% des femmes migrantes interrogées par nos équipes entre la Colombie et l’Équateur déclaraient avoir été victimes de harcèlement ou de violences sexuelles à la frontière. Le manque de documentation et de connaissance de leurs droits ne leur permettent pas d’accéder aux services de base et de protection.

Les conflits internes en Colombie : un risque en plus

Les personnes migrantes et réfugiées sont également exposées à la montée de la xénophobie à l’encontre des populations vénézuéliennes. Et en Colombie, un facteur supplémentaire accentue leur vulnérabilité : depuis 2018, on assiste à une escalade de la violence causée par de six conflits armés internes se déroulant dans plusieurs parties du pays.

Source (1) : ONU, 2022
 

Objectif

  • Ce projet contribue à garantir le respect des droits des personnes migrantes et réfugiées du Venezuela. L’association CARE assure leur protection et leur offre un accès à la santé grâce à une réponse intégrée. Cette action se concentre notamment vers les femmes qui sont plus vulnérables. 
Une mère et un bébé qui ont fui le Venezuela en visite médicale dans le cadre d'un projet de l'association CARE en Colombie
© CARE
Un membre de l'ONG CARE avec deux enfants qui ont fui le Venezuela
© CARE

activités

Protection des migrants et réfugiés vénézuéliens, notamment les femmes :  

  • Sensibiliser via des campagnes de communication sur les mécanismes de protection, leurs droits mais aussi de la prévention sur les violences sexuelles, la xénophobie ou encore la traite des êtres humains. 
  • Faciliter le transport humanitaire des migrants et réfugiés vénézuéliens les plus vulnérables, notamment les femmes. 

 Accès aux soins de santé aux femmes migrantes et réfugiées :  

  • Fournir des services de santé aux victimes de violences sexuelles. 
  • Renforcer les capacités des prestataires de santé, notamment à la santé sexuelle et reproductive afin de garantir un accès aux soins. 

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Face à la crise économique et humanitaire au Venezuela, l’association CARE apporte une aide humanitaire aux migrants et réfugiés dans plusieurs pays de la région : Colombie, Équateur…  

© CARE

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