Plus de 21 000 personnes tuées et augmentation du risque de famine, depuis l’appel au cessez-le-feu mondial de l'ONU

Le Secrétaire général des Nations Unies a lancé son premier appel à un cessez-le-feu mondial en mars. Mais depuis, les combats dans le monde se sont poursuivis, s'intensifiant même dans certaines parties du monde. Au moins 21 347 personnes ont été tuées dans des conflits en sept mois, dont plus de 5 800 civils adultes et enfants. 

• Au Soudan du Sud : près de 6,5 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population du pays, sont confrontées à des niveaux d’insécurité alimentaire extrême.

« La convergence des conflits, des déplacements forcés et des inondations a poussé certaines régions au bord de la famine. Si nous voulons sauver des vies et éviter des niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire, nous devons pouvoir délivrer de l’aide immédiatement ! CARE soutient l'appel du secrétaire général de l'ONU pour un cessez-le-feu mondial et exhorte le Conseil de sécurité à user de son influence auprès des dirigeants pour garantir une paix durable », explique Rosalind Crowther, directrice de CARE au Soudan du Sud.

• Au Yémen : les civils, déjà en proie à des niveaux d’insécurité alimentaire aigüe, continuent d'être victimes de frappes aériennes. Les organisations humanitaires sont confrontées à des nombreux obstacles pour acheminer de l'aide aux plus vulnérables. 
• En République Démocratique du Congo : la faim augmente dans le district d'Ituri en raison du conflit en cours. Et des travailleurs humanitaires ont été récemment attaqués.

 Depuis la pandémie, environ 110 millions d'enfants supplémentaires souffrent de la faim dans le monde. 

Alors que le virus continue d'aggraver les souffrances et d'alimenter la menace de famine dans différentes zones de conflit, CARE et 9 autres ONG ont lancé la semaine dernière un appel aux dirigeants politiques pour un cessez-le-feu mondial. Il est vital de faciliter un accès sûr et durable pour les travailleurs humanitaires et d'accélérer la réponse au Coronavirus dans les pays touchés par des conflits et des crises humanitaires.