Une méthode ingénieuse pour sortir de la pauvreté utilisée dans le monde entier

Bedryyah, réfugiée syrienne, gagne son autonomie économique

Bedryyah a fui la guerre en Syrie avec ses huit enfants. Elle est arrivée en Jordanie, dans un pays inconnu, alors qu’elle avait tout perdu. Elle était alors totalement dépendante de l’aide humanitaire pour survivre. 

Mais après avoir rejoint l’une des associations villageoises d’épargne et de crédit créées par l’ONG CARE, Bedryyah arrive aujourd’hui non seulement à nourrir sa famille mais aussi toute sa communauté. Elle est devenue traiteuse et ses plats sont très appréciés. « Je n’ai plus besoin de personne pour payer le loyer, l’électricité et l’eau. Je suis très fière. »

L'association CARE aide les femmes entrepreneures dans le monde, ici une activité de cuisine en Jordanie

Elle s'inspire d'une méthode durable qui a fait ses preuves en 30 ans

Alors quelle est cette méthode si efficace dont Beddryah s’est inspiré pour sortir de la pauvreté ? Ce sont les petites associations villageoises d’épargne et de crédit de CARE. Comment ça marche ? Les femmes d’un même village mettent leurs économies en communElles se font ensuite des prêts mutuels pour développer des petits commerces

Cette méthode a fait les preuves de ses impacts positifs et durables, même après le départ des équipes de CARE. La preuve 30 ans après, avec la première association villageoise au Niger. « Dans notre village, nous n’avions pas d’argent et de nourriture. Mais aujourd’hui [30 ans après], nous avons une meilleure vie, une meilleure maison », raconte Fatchima, l’une des premières participantes de notre projet. Elle et les autres femmes de son village ont poursuivi pendant trois décennies la méthode simple amenée par CARE. 

Des effets positifs sur plusieurs générations de femmes et de filles

Cette femme au Cambodge est sortie de la pauvreté avec l'aide de l'ONG CARE

Vibol au Cambodge améliore sa vie et celle de ses enfants

Vibol était cantonnée à la maison au Cambodge. « Je ne faisais que m’occuper de mon bébé. » Elle voulait gagner son propre argent pour que sa famille ait une vie meilleure. 

Elle a rejoint l’une de nos associations villageoises d’épargne et de crédit et a pu emprunter aux autres femmes l’équivalent de 50 euros. Avec cet argent, elle a réussi à créer une épicerie. Désormais elle gagne 50 euros par semaine et peut économiser. « Je veux que ma fille aille à l’école, qu’elle vise plus haut que moi. »

Un effet papillon pour les générations de femmes actuelles et futures

En 30 ans, cette méthode de micro-épargne et micro-crédit basée sur la solidarité entre femmes s’est répandue dans le monde entier. Elle s’est transmise de villages en villages, de pays en pays par les femmes elles-mêmes, par les équipes de CARE et même par d’autres associations. Plus de 13,7 millions de femmes ont suivi ce modèle avec l’aide de CARE. 

Pourquoi ? Parce que cette méthode durable a démontré les impacts positifs pour les femmes impliquées mais aussi pour les générations futures. 30 ans après que Facthima ait rejoint la première association villageoise créée par CARE, les droits des filles, de sa petite-fille, se sont améliorés : « J’ai été mariée à 14 ans. Mais ma petite-fille Nana va désormais à l’école. »

Plus d’infos : chaque mois, découvrez des histoires inspirantes ainsi que des décryptages sur l’actualité avec notre newsletter. 

Au-delà de la pauvreté, la défense des droits des femmes

Salamatou en Côte d'Ivoire aide d'autres femmes

Contrainte de fuir un mari violent, Salamatou a aujourd’hui reconstruit sa vie, et bien plus ! 

Elle a aidé plus de 250 000 femmes en Côte d’Ivoire à gagner leur indépendance économique. Soutenue par CARE, Salamatou a créé plus de 150 associations villageoises sur le modèle que nous avons développé il y a 30 ans. « De nombreuses femmes ont la même histoire que moi. En nous aidant les unes les autres, nous changeons nos vies », explique Salamatou.

Développement économique Niger

Un effet papillon pour les droits des femmes

Au-delà de sortir de la pauvreté, réunies ensemble, les femmes font entendre leurs voix et défendent leurs droits. Elles mettent fin aux mariages forcés, dénoncer les excisions et les mutilations génitales… Nana, la petite-fille de Fatchima, qui a échappé aux mariages forcés et peut aller à l’école en est la preuve.

L'association CARE aide les femmes depuis 75 ans.

L’association CARE défend les femmes dans le monde entier et les aide à sortir de la pauvreté.  Soutien à l’entrepreneuriat, accès à l’éducation, aux soins de santé… Découvrez l’ensemble de nos actions pour les droits des femmes !

© CARE

En savoir plus