Les violences faites aux femmes sont un véritable fléau mondial. 1 femme sur 3 est victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. La récente prise de conscience au sein de nos sociétés occidentales n’est que le début d’un long parcours. Il est grand temps d’agir !

L'association CARE lutte contre les violences faites aux femmes

Les violences faites aux femmes sont multiples : physiques, sexuelles, psychologiques ou civiques.

Les violences machistes sont commises sur une femme parce qu’elle est femme. Elles comprennent tout acte de violence qui cause aux femmes une souffrance physique, sexuelle, psychologique, ainsi que toute atteinte à leur intégrité et violation de leurs droits humains.

Elles ont lieu dans la sphère privée (violences domestiques, mutilations génitales) et publique (harcèlement sexuel, inégalités salariales, privation de liberté).

  • Dans certains pays, jusqu’à un tiers des femmes déclarent que leur première expérience sexuelle a été forcée.
  • Les femmes effectuent 66% du travail dans le monde, produisent 50% de la nourriture et pourtant ne perçoivent que 10% des revenus.

Un fléau mondial

C’est une réalité profondément implantée dans toutes nos sociétés, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.

  • Dans le monde, près de 750 millions de femmes et de filles actuellement en vie ont été mariées avant l’âge de 18 ans.
  • Dans les pays de l'Union européenne, 40 à 50 % des femmes sont victimes d’harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

Il faut briser le silence...

Ce sont les non-dits, les préjugés et le mépris qui perpétuent ces actes de violences sexistes, faisant de la vie de millions de femmes un véritable enfer. Certaines en meurent, d’autres femmes vivent dans la peur, la honte et l’insécurité. Alors que trop souvent les auteurs des violences ne sont pas punis par la justice.

  • Seulement 52 pays dans le monde ont explicitement criminalisé le viol conjugal.
  • 2,6 milliards de femmes et de filles vivent dans des pays qui ne criminalisent pas explicitement le viol.

...et modifier les attitudes de tous et toutes

La lutte contre les violences faites aux femmes est consacrée par de nombreux accords internationaux. Pourtant, dans la réalité, plus de 100 pays dans le monde disposent de lois restreignant la liberté et le potentiel des femmes.

  • En Afrique du Nord et au Moyen Orient, neuf pays ont des lois limitant la liberté de circulation des femmes.
  • Au moins quinze pays continuent d'interdire aux femmes de travailler sans l'accord de leur mari.

Les discriminations à l’égard des femmes sont donc également économiques et politiques. Les inégalités entre les hommes et les femmes perdurent partout dans le monde.

  • Deux tiers des personnes analphabètes dans le monde sont des femmes, du fait du manque d'accès aux filles à l'éducation.
  • Moins de 20% des propriétaires fonciers dans le monde sont des femmes.
  • Il existe un véritable plafond de verre pour les postes décisionnaires tant dans la sphère économique que politique : sur 193 pays, seuls 16 sont dirigés par des femmes.

Mais ce n’est pas une fatalité !

Ensemble, nous pouvons éliminer les violences faites aux femmes. 

Chaque jour, CARE agit pour lutter contre ces violences, dans ses projets sur le terrain. Nos équipes viennent en aide aux femmes victimes de violences. Pour un impact sur le long terme, nous accompagnons les femmes à revendiquer leurs droits et sensibilisons les hommes et les garçons pour faire évoluer les mentalités

Nous menons également des actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics. Cette action a contribué à l’adoption de lois contre les violences domestiques au Bangladesh, au Bénin, en Bolivie, au Salvador en Ouganda et en Zambie.

16 jours d’activisme, une mobilisation mondiale contre les violences faites aux femmes

Chaque année, du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, jusqu’au 10 décembre, Journée des droits humains, a lieu une campagne mondial : « 16 jours d’activisme » contre les violences faites aux femmes. C’est l’occasion d’attirer l’attention sur ce fléau mondial. Mobilisons-nous !