Pourquoi faut-il lutter contre le changement climatique ?
Il y a un lien direct entre extrême pauvreté et changement climatique.
- Le changement climatique menace de réduire à néant les progrès réalisés au cours des 50 dernières années en matière de développement, de santé mondiale et de réduction de la pauvreté. (1)
- Les populations pauvres, qui vivent dans des zones vulnérables au changement climatique et qui n’ont pas les ressources pour s’adapter ou se remettre d’un choc climatique, sont les plus durement touchées. Avec l’accélération des dérèglements climatiques, il devient plus difficile de s’extraire de la pauvreté. Le changement climatique aggrave les inégalités et exacerbe l’instabilité et les risques de conflits pour les ressources naturelles qui se raréfient : eau, nourriture…
Comment CARE aide-t-elle les personnes frappées par le changement climatique ?
Aucun pays n’est épargné par les impacts du changement climatique mais certains pays subissent des impacts déjà dramatiques. Le changement climatique a de graves conséquences sur les populations les plus vulnérables, notamment dans les pays du Sud. Par exemple, en Afrique de l’Est, près de 40 millions de personnes souffrent actuellement de la faim aggravée par le changement climatique (2).
CARE agit à deux niveaux :
- Répondre à l’augmentation des catastrophes naturelles. Nous aidons les populations à se protéger : renforcement des bâtiments, plans d’évacuation, stockage de nourriture… Et lorsqu’une catastrophe survient (cyclones, inondations, sécheresses), nous apportons une aide d’urgence et de reconstruction.
- S’adapter aux impacts climatiques. Nous aidons par exemple les agriculteurs et agricultrices à améliorer leurs rendements grâce à l’agroécologie. Cela permet de lutter contre la pauvreté et la faim, tout en préservant les ressources naturelles.
Pourquoi CARE demande-t-elle aux États et entreprises d’agir pour le climat ?
En plus de l’expertise climat déployée dans nos projets, CARE est un relais de la voix des populations que nous soutenons.
- Nous demandons plus de financements pour couvrir l’ampleur des dommages climatiques. Aujourd’hui, les pays du Nord, responsables historiques du changement climatique, refusent d’assumer leurs responsabilités en termes de soutien financier. Et ce malgré leurs promesses répétées. En conséquence, les populations les plus impactées dans les pays du Sud ne reçoivent pas le soutien dont elles ont besoin pour faire face à l’augmentation de la faim, la baisse des ressources en eau…
Les populations du Sud ne reçoivent pas le soutien dont elles ont besoin pour faire face aux conséquences du changement climatique.
- Face à l’urgence climatique, CARE doit aussi agir en amont : lutter contre les causes mêmes du réchauffement climatique. C’est que nous faisons sur tous nos projets. Par exemple, sur l’éducation : nous aidons les filles en soutenant des écoles et en aidant leur famille à sortir de la pauvreté. Nous défendons aussi les droits de ces filles et demandons aux gouvernements d’interdire le travail des enfants et les mariages forcés, causes de déscolarisation. Ce sont des actions complémentaires. Pour le climat, il faut réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique. Nous demandons aux entreprises et pays les plus polluants de réduire leurs émissions, car ce sont eux qui ont le pouvoir d’agir à la hauteur des besoins. Et la société civile, associations comme citoyennes et citoyens, sont là pour leur rappeler leurs responsabilités. Ainsi, la France a récemment été condamnée deux fois pour son inaction climatique suite à l’action d’ONG.
Sources : (1) Nations-Unies, 2019 ; (2) OMS, 2022
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