- Liban. Soutien aux populations touchées par l’explosion à Beyrouth et la crise économique
- Liban. Soutien aux populations les plus vulnérables face à la pandémie de Covid-19
- Yémen. Réponse d’urgence pour lutter contre le choléra
- Tchad. Aide d’urgence aux nouveaux réfugiés centrafricains et aux populations hôtes
- Nigeria. Prévention et réponse d’urgence aux violences basées sur le genre
- Cuba. Aide à la réhabilitation de maisons dans les communautés les plus frappées par l’ouragan Matthew
- Guatemala. Réponse d’urgence à l’éruption du volcan Fuego
- Tchad. Renforcer la résilience socio-économique des populations affectées par la crise de la région du lac Tchad (PARELAC)
- Yémen : lutte contre le choléra
- Cuba : réponse d'urgence suite au passage de l'ouragan Irma
- Haïti : réponse à l’ouragan Matthew
- Cameroun : aide d’urgence aux populations déplacées et communautés hôtes affectées par l’insécurité dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun
- Haïti : aide d’urgence aux personnes affectées par l’ouragan Matthew dans les régions de la Grand’Anse et du Sud-Est
- Liban : amélioration des conditions d’abris et de logements pour les réfugiés syriens et la population hôte à Tripoli - phase II

CARE répond aux besoins urgents des populations tout en développant des solutions de long terme.
Les enjeux
Dans le monde, des millions de personnes voient chaque année leur vie soudainement bouleversée par des conflits ou des catastrophes naturelles. En 2017, 68,5 millions de personnes ont dû quitter leur maison*. Parmi elles, 25,4 millions ont trouvé refuge dans un pays étranger, le plus souvent dans des régions en développement. 68% des réfugiés viennent de 5 pays : la Syrie, l'Afghanistan, le Soudan du Sud, le Myanmar et la Somalie.
La plupart de ces personnes sont obligées de vivre dans des abris de fortune insalubres où le risque de maladie et d'épidémie est élevé. Le manque d'eau potable et de nourriture menace également leur survie.
*Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés
Les solutions
L'action de CARE se décline en 3 temps
Préparer
Dans sa stratégie, CARE prend en compte l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes naturelles sous l'effet du changement climatique.
Une bonne préparation peut sauver des vies, réduire les impacts des catastrophes et aider les personnes à se reconstruire plus rapidement. Pour aider les communautés à renforcer leur résilience, CARE mène des programmes de réduction des risques de catastrophes et des plans de préparation à l'urgence.
Répondre
Lors de crises, la réactivité est primordiale. C'est la raison pour laquelle CARE dispose de réserves budgétaires allouées spécifiquement à ce type d'interventions. S'appuyant dans la plupart des cas sur des équipes déjà présentes sur le terrain, CARE peut dépêcher en renfort des experts internationaux. Après une évaluation des besoins et une coordination avec les autres acteurs humanitaires, CARE définit la réponse la mieux adaptée. CARE intervient alors dans plusieurs secteurs : l'accès à l'eau et l'assainissement, la santé, les abris, la distribution de biens alimentaires ou autres (couverture, savons).
Reconstruire
La réponse rapide aux urgences ne représente qu'une partie de notre action. Les conséquences des crises s'inscrivent sur le long terme. CARE apporte un soutien psychosocial et soutient les survivants pour une reconstruction dans les domaines de l'habitat, l'éducation, la santé, l'agriculture et la gestion des ressources naturelles.
• Les crises affectent différemment les femmes et les hommes. Il est essentiel d'évaluer les besoins spécifiques de chacun pour y répondre de manière adéquate. Cela passe dans un premier temps par des évaluations menées par des équipes mixtes pour que chacun puisse s'exprimer librement.
• Il faut également prendre en compte les impacts sociaux des crises. Lorsque les systèmes de régulation interne existants éclatent, les inégalités peuvent être exacerbées. Pour remédier à cela, CARE mène notamment des programmes de prévention de la violence sexuelle. Dans les camps de réfugiés, CARE construit des installations sanitaires séparées pour sécuriser les lieux et protéger les femmes.
• Les femmes sont un moteur indispensable de la reconstruction. CARE mène donc des ateliers de formation et soutient la création d'associations de crédit et d'épargne pour leur permettre de retrouver une source de revenus.