Pour déterminer le niveau de pauvreté de ces pays, on utilise le plus fréquemment le PIB (produit intérieur brut) par habitant en parité du pouvoir d’achat (PPA). Cet indicateur permet d’évaluer le niveau de vie moyen d’une population en tenant compte des différences de coût de la vie entre pays.

Voici le classement des pays les plus pauvres au monde en 2025, selon les estimations du Fonds Monétaire International (FMI) (1).

1. Soudan du Sud - 716 $ (635 €)

Le Soudan du Sud restera en 2025 le pays le plus pauvre du monde. Il est ravagé par une guerre civile depuis son indépendance en 2011. Près de 70 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, et 9 millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire (2). L’insécurité empêche le développement des infrastructures et entrave l’accès aux services de base comme l’éducation et la santé.

2. Burundi - 1015 $ (900 €) de PIB par habitant

Au Burundi, plus de 85 % de la population dépend de l’agriculture de subsistance (3), mais la productivité est faible en raison du manque d’infrastructures et de la dégradation des sols engendrée par la surexploitation agricole, la déforestation, l’érosion et le réchauffement climatique. De plus, la malnutrition touche plus d’un enfant sur 2 de moins de 5 ans. Enfin, l’instabilité politique et les tensions ethniques compliquent toute amélioration de la situation économique.

3. République Centrafricaine - 1 330 $ (1 180 €)

Les conflits armés entre groupes rebelles et forces gouvernementales plongent la ​République Centrafricaine dans une crise humanitaire de longue haleine. L’économie repose sur l’agriculture et l’exploitation minière, mais la corruption et l’insécurité limitent les investissements. L’espérance de vie y est parmi les plus basses du monde.

Une femme dans un champ au Zimbabwe, touché par des sécheresses
© CARE
Une femme touchée par le changement climatique au Nigéria
© CARE

4. Yémen – 1 675 $ (1 486 €)

Le Yémen subit de plein fouet une violente guerre depuis 2015. C’est l’une des crises humanitaires les plus grave au monde. La majorité de la population yéménite a basculé dans l’extrême pauvreté. 17,1 millions de personnes souffrent de la faim, de malnutrition et ont besoin d’une aide humanitaire pour survivre, soit une personne sur deux (4).  La situation économique désastreuse actuelle et la diminution des financements humanitaires risquent d’entraîner une augmentation de ces chiffres.

5. Mozambique – 1 729 $ (1 534 €)

Au Mozambique, le dérèglement climatique, les catastrophes naturelles, notamment les cyclones et les inondations, détruisent régulièrement les infrastructures et les récoltes. Plus de 74 % de la population vit dans la pauvreté (5). L’insécurité dans le nord du pays, causée par des groupes armés, aggrave encore la situation économique désastreuse.

6. Malawi - 1 778 $ (1 577 €)

Le Malawi subit régulièrement des sécheresses qui réduisent les récoltes et aggravent l’insécurité alimentaire. Plus de 70 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, et 37 % des enfants souffrent de malnutrition chronique (6). La dépendance à l’aide internationale reste élevée, notamment pour l’éducation et la santé.

7. République Démocratique du Congo - 1 884 $ (1 671 €)

Malgré d’immenses ressources naturelles, la République Démocratique du Congo (RDC) peine à se développer. Les conflits armés dans l’est du pays entraînent actuellement des déplacements massifs de population. Les femmes sont particulièrement exposées à cette crise humanitaire et aux risques de violences et d’exploitation. Par ailleurs, l’accès aux soins de santé et à l’éducation est limité, avec un taux d’alphabétisation qui stagne à 81 % (7). Enfin, la corruption freine également les investissements.

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© CARE

8. Somalie – 1 916 $ (1 700 €)

Marquées par trois décennies de guerre civile, les populations en Somalie sont confrontées aux conséquences des conflits armés, à des violences accrues, notamment contre les femmes. De plus, les sécheresses récurrentes et le manque d’accès à l’éducation et aux services les plus essentiels freinent le développement du pays. Les pénuries alimentaires et la faim sont impactent des millions de personnes. L’ONU estime que 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans souffriront de malnutrition aiguë en 2025 (8).

9. Libéria - 1 206 $ (1 779 €)

Les séquelles de la guerre civile et l’épidémie d’Ebola de 2014-2016 ont mis l’économie libérienne à mal et le pays peine depuis à se relever. Au ​Libéria, le chômage touche plus de 50 % des jeunes. L’agriculture, principale source de revenus, est menacée par les variations climatiques.

10. Madagascar – 2 043 $ (1 812 €)

Du fait de sa position géographique et de l’accentuation du changement climatique, Madagascar subit régulièrement des cyclones et des sécheresses qui détruisent les cultures et rendent l’accès à l’eau difficile. Plus de 75 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le manque d’investissements dans l’éducation et les infrastructures freine le développement du pays.

Une jeune fille touchée par la crise humanitaire à Madagascar.
© CARE
L'ONG CARE soutient les populations en RDC face à l'aggravation du conflit.
© CARE

L’action de CARE sur le terrain

Ces pays sont confrontés à des défis complexes qui nécessitent une intervention humanitaire durable.

Face à l’extrême pauvreté qui frappe ces pays, l’ONG internationale CARE intervient depuis plus de 80 pour soutenir les populations les plus vulnérables.

  • CARE agit notamment pour lutter durablement contre la pauvretésécurité alimentaire, accès à l’eau potable et à l’hygiène, accès aux soins de santé notamment maternelle et infantile, soutien au développement économique, à l’éducation et à l’entreprenariat.
  • Nos équipes soutiennent et défendent l’égalité femmes-hommes dans tous leurs projets.
  • En situation d’urgence humanitaire, nos équipes répondent aux besoins des populations via la distribution de biens essentiels (nourriture, abris, kits d’hygiène, eau), assurent des soins médicaux de base et protègent les populations déplacées par les conflits ou les catastrophes naturelles.
  • En parallèle, nous travaillons avec les communautés pour renforcer leur résilience face au dérèglement climatique : soutien à l’agriculture durable, accès à des moyens de subsistance, et adaptation aux conséquences du changement climatique.

Votre don change des vies

En faisant un don à des associations internationales comme CARE, vous êtes en mesure d’aider les populations les plus vulnérables en première ligne des grandes crises, dans différents contextes culturels et géographiques. Faites un don dès maintenant et contribuez à changer la vie de millions de personnes.

90 €

22 € après réduction fiscale

icone représentant de la nourriture

Vous fournissez par exemple une alimentation énergisante à un enfant souffrant de malnutrition aiguë pendant 6 mois.

130 €

32 € après réduction fiscale

icone famille

Vous permettez par exemple à une famille déracinée de bénéficier d'une aide alimentaire pendant 3 mois.

200 €

50 € après réduction fiscale

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Vous permettez par exemple de financer une chèvre à 4 familles pour lancer leur petit élevage.

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